Sainte-Rose : une cinquantaine de régimes de bananes dérobés en pleine nuit

A Sainte-Rose, un agriculteur s’est fait dérobé dans son champ une cinquantaine de régimes de bananes.
En arrivant dans son champ à Sainte-Rose ce mercredi 5 avril, David Baptiste, agriculteur, a constaté qu’une cinquantaine de ses régimes de bananes avaient été dérobés la nuit dernière. Pour lui, c'est l'œuvre de connaisseurs. Il estime ses pertes à plus d'un millier d'euros.

A Sainte-Rose, un agriculteur est désemparé, ce mercredi 5 avril. La nuit dernière, il s’est fait dérober dans son champ une cinquantaine de régimes de bananes.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Une cinquantaine de régimes de bananes s'est volatilisée en une nuit, dans cette plantation de Sainte-Rose.

Un ou plusieurs voleurs

"Quand j’ai vu les sachets à terre ce matin, j’ai compris qu’il y avait eu des voleurs, raconte David Baptiste, producteur de bananes. En général, dès qu’on a fini de couper les régimes, on ramasse les sachets qui ne traînent jamais à terre car on les utilise pour deux campagnes avant de les jeter à la poubelle".

L’agriculteur voit encore quelques régimes au sol. Il est amer. Un ou plusieurs voleurs sont repartis avec une cinquantaine de régimes de bananes.

La colère de l'agriculteur

"En voyant ça ce matin, j’étais très en colère, explique David Baptiste. Je travaille tous les mois dans l’année, y compris le samedi et le dimanche. Là on m’a cassé deux bras, je suis désemparé".

Ce caro bananes d’un hectare est implanté au cœur d’un champ de cannes. Difficile donc de s’y rendre sans savoir. Les régimes volés devaient être coupés samedi prochain. Selon cet agriculteur, les voleurs sont des connaisseurs.

Un préjudice à 1 500 euros

"Les régimes de bananes ont été sortis, il y en a eu une cinquantaine donc ils étaient soit en camions, soit en 4x4, mais ils en ont laissé à terre", assure Dominique Clain, président de l’UPNA.

Les vols de bananes étaient devenus rares ces derniers temps dans l’Est. Pour s’en prémunir, certains producteurs ont investi dans la vidéo surveillance. David Baptiste estime son préjudice à 1500 euros.