Sakifo : « Autant de têtes d’affiches que les années précédentes » (Jérôme Galabert, organisateur)

J-3 pour la 15ème édition du Sakifo… A partir de vendredi, la Ravine Blanche va s’enflammer au rythme d’une cinquantaine de concerts de musiques du monde. Le public pourrait être plus nombreux que jamais, d’après Jérôme Galabert, le grand timonier du festival saint-pierrois.
Invité de la matinale de Réunion La 1ère radio, Jérôme Galabert n’est pas d’accord quand on suggère un manque de têtes d’affiches : « Aloe Blacc, c’est pas une petite découverte. Est-ce qu’un Eddy De Pretto en pleine ascension n’est pas déjà une tête d’affiche ? Ou un Gaël Faye qui vient de remporter une Victoire de la Musique ‘‘révélation scène’’. On a Byin Mayé, une artiste planétaire, Fakear en électro, ou Petit Biscuit. »

Nouveau record d’affluence ?

Moins de pointures ‘‘grand public’’, et pourtant le public se bouscule au portillon : « Au niveau de la billetterie, les gens n’ont pas le sentiment qu’il n’y a pas de tête d’affiche. On en est au même nombre de billets que l’an dernier, et on a fini sur une année-record. Si ça pouvait nous arriver deux années de suite ce serait pas mal ! »
Eclectisme

La recette pour faire cohabiter maloya, pop, soul, électro, hip-hop, reggae ? « Etre extrêmement ouvert à tous ces genres de musique. Ne pas avoir, comme dans la vie, de visions un peu préconçues. Surtout ici à La Réunion, c’est quelque chose de naturel. J’aime profondément le maloya, et je peux passer de ça à un artiste presque de variétés » admet Jérôme Galabert.

Hommage à Pierre Macquart… et Césaria Evora

4 mois après le décès de ce pilier de la culture péi, « toute l’édition est dédiée à Pierre. C’était un homme de fort caractère, avec une forte voix. J’ai dû hériter de ça, j’ai été ‘‘macquarisé’’ » sourit son ami et ex-collaborateur au Ti Bird. La mémoire de Cesaria Evora sera aussi saluée, par le biais d’une « grosse création, vendredi soir, avec des chanteuses.»