Le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Réunion lance ce mardi son application « Permis de sauver ». Son but : augmenter les chances de survie des victimes en apportant une aide supplémentaire à la chaîne des secours.
Devenir un maillon de la chaine de secours, c’est ce que propose désormais le SDIS 974 à travers l’application mobile « Permis de sauver ». Un peu sur le même principe que celle lancée par le SAMU le 29 janvier dernier, le Service Départemental d’Incendie et de Secours propose, à compter d’aujourd’hui, une plateforme combinée à son centre opérationnel (joignable en faisant le 18) qui gère et alerte les secouristes lors de situations de crise ou d’urgence. L’idée : créer un réseau de secouristes volontaires bénévoles, destinés à compléter la chaîne des secours conventionnelle.
Et pour gagner encore en efficacité, l’application propose le calcul automatique de l’itinéraire vers la victime, la signalisation des défibrillateurs les plus proches et une communication vidéo en temps réel avec les services d’urgence.
Pour se faire, les secouristes doivent disposer d'un smartphone, télécharger gratuitement l'application mobile "Permis de Sauver" et s'inscrire comme secouriste volontaire.
Ses atouts :
1- Son aspect « communautaire », constitué d’un réseau d’utilisateurs participant à la chaîne d’information, y compris dans des zones isolées, éloignées des secours traditionnels
2- Son côté préventif, permettant une prise en charge précoce
3- Son instantanéité, grâce à un contact direct avec tous les utilisateurs pour des alertes générales (attentats, risques majeurs et naturels…) et une diffusion de messages d’informations et de communications ciblée.
Reportage de Nathalie Rougeau et Marie-Ange Frassati.
Une minute de perdue, c’est 10% de chance de survie en moins
14 minutes (du traitement de l’appel au début de la prise en charge), c’est le temps qu’il faut à La Réunion pour que les secours arrivent auprès d’une victime. Or, en cas de malaise cardiaque, par exemple, les premiers soins doivent être effectués dans les 5 minutes. Au-delà, les chances de survie sont quasiment nulles, de l'ordre de 5% à moins bien sûr qu'une personne qualifiée ne se trouve dans les parages et fassent immédiatement les bons gestes.Un outil pour sauver plus de vies
C’est donc pour augmenter les chances de survies des victimes que le SDIS 974 déploie à son tour l’application mobile gratuite « permis de sauver », déjà utilisée dans l’Hexagone et mise au point par deux pompiers lyonnais. Ainsi, l’outil permet en quelques secondes de géolocaliser et d’alerter les secouristes les plus proches de victimes afin qu’ils interviennent jusqu’à l’arrivée des professionnels. Que vous soyez médecins, pompier, militaire, fonctionnaire de police, gendarme, infirmier ou simple citoyen formé aux gestes de premiers secours, vous avez désormais la possibilité d’aider votre prochain mais aussi d’envoyer, via votre smartphone, des informations essentielles sur l’accident en attendant l’arrivée des pompiers.Et pour gagner encore en efficacité, l’application propose le calcul automatique de l’itinéraire vers la victime, la signalisation des défibrillateurs les plus proches et une communication vidéo en temps réel avec les services d’urgence.
Un service gratuit parce-que la vie n’a pas de prix
Comment ça marche ? Combinée avec le SAMU et les sapeurs-pompiers, le centre d’alerte “Permis de sauver” gère et alerte des secouristes lors de situation de crise ou d’urgence. Cette plate-forme ne substitue pas aux services de secours mais vient compléter le dispositif d’intervention habituel.Pour se faire, les secouristes doivent disposer d'un smartphone, télécharger gratuitement l'application mobile "Permis de Sauver" et s'inscrire comme secouriste volontaire.
Ses atouts :
1- Son aspect « communautaire », constitué d’un réseau d’utilisateurs participant à la chaîne d’information, y compris dans des zones isolées, éloignées des secours traditionnels
2- Son côté préventif, permettant une prise en charge précoce
3- Son instantanéité, grâce à un contact direct avec tous les utilisateurs pour des alertes générales (attentats, risques majeurs et naturels…) et une diffusion de messages d’informations et de communications ciblée.
Reportage de Nathalie Rougeau et Marie-Ange Frassati.