De nouvelles mesures de sécurité routière sont entrées en vigueur vendredi 22 mai. Désormais, un conducteur tenant un téléphone en main pourra se voir retirer son permis s’il commet une autre infraction en même temps.
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Téléphone ou alcool au volant sont dans le viseur des autorités. Depuis hier, vendredi 22 mai, de nouvelles mesures sont en vigueur. La protection des piétons a également été renforcée et l’accès à la conduite supervisée a été simplifié.
Conduite du véhicule, vitesse, règles de croisement, de dépassement, d’intersection ou encore de priorités de passage sont concernées. Le téléphone au volant multiplie par 3 le risque d’accident sur les routes. Une conversation téléphonique en conduisant est responsable d’un accident corporel sur 10, selon la Sécurité routière.
Lire un SMS multiplie par 23 le risque d’accident. Cela nécessite de quitter la route des yeux pendant 5 secondes, ce qui à 50km/h représente 70 m parcourus.
D’autre part, il n’est plus obligé de détenir un éthylotest ans son véhicule. Désormais, ce sont les établissements de nuit qui devront renforcer la mise à disposition d’éthylotests. Faute d’éthylotests disponibles, ils s’exposent à une amende de 135 euros.
Depuis vendredi 22 mai, si un candidat au permis de conduire échoue à l’épreuve de conduite, il disposera d’un droit d’accès à la conduite supervisée sans délai ni formalité, exceptée celle d’obtenir l’accord de son assureur.
Retrait de permis pour un téléphone
Si un conducteur commet une infraction au code de la route, tout en tenant dans sa main un téléphone, il pourra être sanctionné par un retrait de son permis de conduire. Ce retrait sera suivi d’une suspension du permis pour une durée maximale de 6 mois.Conduite du véhicule, vitesse, règles de croisement, de dépassement, d’intersection ou encore de priorités de passage sont concernées. Le téléphone au volant multiplie par 3 le risque d’accident sur les routes. Une conversation téléphonique en conduisant est responsable d’un accident corporel sur 10, selon la Sécurité routière.
Lire un SMS multiplie par 23 le risque d’accident. Cela nécessite de quitter la route des yeux pendant 5 secondes, ce qui à 50km/h représente 70 m parcourus.
Alcoolémie au volant et éthylotests
Afin d’éviter la suspension du permis de conduire, un conducteur sous l’emprise de l’alcool au volant peut se voir proposer de conduire un véhicule équipé d’un éthylotest anti-démarrage. Cette obligation voit sa durée maximale de 6 mois allongée à un an. Les conducteurs récidivistes ne sont autorisés à conduire que des véhicules équipés d’un éthylotest anti-démarrage, EAD.D’autre part, il n’est plus obligé de détenir un éthylotest ans son véhicule. Désormais, ce sont les établissements de nuit qui devront renforcer la mise à disposition d’éthylotests. Faute d’éthylotests disponibles, ils s’exposent à une amende de 135 euros.
Accès simplifié à la conduite supervisée
Contrairement à la conduite accompagnée, la conduite supervisée n’a pas de durée minimale ou de distance minimale à parcourir. Elle s’adresse à toute personne de plus de 18 ans ayant effectué 20 heures de cours de conduite en auto-école. Plusieurs personnes peuvent accompagner un même élève, du moment qu’ils sont titulaires du permis de conduire depuis au moins 5 ans.Depuis vendredi 22 mai, si un candidat au permis de conduire échoue à l’épreuve de conduite, il disposera d’un droit d’accès à la conduite supervisée sans délai ni formalité, exceptée celle d’obtenir l’accord de son assureur.