Les magistrats de la Cour constitutionnelle des Seychelles rejettent la requête du procureur général visant à s'opposer à l'accès au cannabis à des fins médicales. Les juges soulignent que cette "légalisation" sous contrôle de l'état limitera les trafics et la vente de produits dangereux.
Le cannabis, chanvre, zamal, beuh, herbe défraye la chronique depuis des décennies. C'est une drogue et juste une drogue pour les tenants de son interdiction. Pourtant, elle posséderait des vertus thérapeutiques selon les partisans de la dépénalisation.
Aux Seychelles, le débat a franchi le seuil des comptoirs pour venir devant la Cour constitutionnelle. Un groupe de citoyens de l'archipel a lancé une pétition afin de faire pression sur la légalisation du cannabis.
Le cannabis est consommé par les malades atteints d'alzheimer
Les pétitionnaires soutiennent que cette démarche permettra aux malades, atteints d'alzheimer, de se procurer de l'herbe sans avoir à demander à leurs proches de se rendre dans les rues pour acheter le cannabis auprès de dealers. Une marchandise qui échappe à tout contrôle et qui fait de l'acheteur un délinquant. Les magistrats ont été sensibles à ce dernier argument la lutte contre les trafics de drogue étant un véritable casse-tête pour l'Etat.
Prochain rendez-vous judiciaire, le 2 octobre 2018
Le procureur général n'a pas dit son dernier mot. Certes, toutes les objections préliminaires du parquet ont été rejetées par la cour, mais le représentant du ministère public devra présenter de nouveaux arguments le 2 octobre 2018 afin de s'opposer à la demande des pétitionnaires précise seychellesnewsagency.com.
Si l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques est reconnu par la Cour constitutionnelle des Seychelles, cette décision aura des répercussions au-delà de l'océan Indien. Le débat fait rage dans de nombreux pays.
Aux Seychelles, le débat a franchi le seuil des comptoirs pour venir devant la Cour constitutionnelle. Un groupe de citoyens de l'archipel a lancé une pétition afin de faire pression sur la légalisation du cannabis.
Le cannabis est consommé par les malades atteints d'alzheimer
Les pétitionnaires soutiennent que cette démarche permettra aux malades, atteints d'alzheimer, de se procurer de l'herbe sans avoir à demander à leurs proches de se rendre dans les rues pour acheter le cannabis auprès de dealers. Une marchandise qui échappe à tout contrôle et qui fait de l'acheteur un délinquant. Les magistrats ont été sensibles à ce dernier argument la lutte contre les trafics de drogue étant un véritable casse-tête pour l'Etat.
Prochain rendez-vous judiciaire, le 2 octobre 2018
Le procureur général n'a pas dit son dernier mot. Certes, toutes les objections préliminaires du parquet ont été rejetées par la cour, mais le représentant du ministère public devra présenter de nouveaux arguments le 2 octobre 2018 afin de s'opposer à la demande des pétitionnaires précise seychellesnewsagency.com.
Si l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques est reconnu par la Cour constitutionnelle des Seychelles, cette décision aura des répercussions au-delà de l'océan Indien. Le débat fait rage dans de nombreux pays.