La mission Nekton a exploré les fonds marins des Seychelles. Cette opération maritime s'est déployée dans 7 endroits dans le monde en même temps en 2019. Les résultats analyses des images seychelloises démontrent que la nature se reconstitue, comme Aldabra quand elle est protégée.
Des coraux colorés, une vie foisonnante ! Les images dans les profondeurs d'Aldabra ramenées par la mission Nekton, parlent mieux que de longues analyses. Inutile d'être un biologiste averti pour être subjugué par la diversité et admirer les couleurs. Les scientifiques sont indispensables pour appréhender l'environnement. L'exploration des eaux seychelloises, en 2019, leur a permis de découvrir de nouvelles espèces de poissons, de coraux et des organismes vivants précise africanews.com, ce dimanche 15 novembre 2020.
Cette exploration au large d'Aldabra est une première mondiale. Cette île est, en effet, sanctuarisée depuis 40 ans. En plongeant au-delà de 30 mètres de profondeur, les biologistes marins sont entrés dans un monde préservé. Une sanctuarisation partielle, la pollution de l'air et des océans sont inévitables. Il est impossible d'ériger des barrières.
Reste les premiers enseignements de ces plongées et des observations. Lucy Woodall, scientifique principale pour la Fondation Nekton résume la première leçon : "Nous savons que les écosystèmes sains sont ceux qui ont un nombre et une grande diversité de prédateurs. Ainsi, le fait de voir cela à Aldabra, a fortement suggéré que ces mesures de protection sont incroyablement importantes pour que nous ayons un océan en bonne santé".
Afin de limiter toute interprétation trop rapide, la préservation de l'environnement, en sanctuarisant des espaces maritimes, est efficace, mais insuffisant. Les études conjointes effectuées dans sept espaces océaniques différents ont permis de conforter l'idée que la protection de la biodiversité passe, également, par une pêche durable. La pression des prélèvements est dévastatrice écrivent les scientifiques.
Cette exploration au large d'Aldabra est une première mondiale. Cette île est, en effet, sanctuarisée depuis 40 ans. En plongeant au-delà de 30 mètres de profondeur, les biologistes marins sont entrés dans un monde préservé. Une sanctuarisation partielle, la pollution de l'air et des océans sont inévitables. Il est impossible d'ériger des barrières.
Les quotas de pêche sont indispensables
Reste les premiers enseignements de ces plongées et des observations. Lucy Woodall, scientifique principale pour la Fondation Nekton résume la première leçon : "Nous savons que les écosystèmes sains sont ceux qui ont un nombre et une grande diversité de prédateurs. Ainsi, le fait de voir cela à Aldabra, a fortement suggéré que ces mesures de protection sont incroyablement importantes pour que nous ayons un océan en bonne santé".
Afin de limiter toute interprétation trop rapide, la préservation de l'environnement, en sanctuarisant des espaces maritimes, est efficace, mais insuffisant. Les études conjointes effectuées dans sept espaces océaniques différents ont permis de conforter l'idée que la protection de la biodiversité passe, également, par une pêche durable. La pression des prélèvements est dévastatrice écrivent les scientifiques.