Le 7 juillet dernier, La Réunion a réélu six députés de gauche et, pour la première fois, un député du Rassemblement National. Au mois de juillet, le nom de Huguette Bello a été proposé par le Nouveau Front Populaire pour le poste de premier ministre. Mais finalement, c’est un premier ministre de droite, Michel Barnier, qui a été désigné. Parviendra-t-il a rallier une majorité de députés? Pour quelle politique? Et avec quels enjeux pour La Réunion?
Réunion La 1ère ouvre le débat ce jeudi 19 septembre à 20h, dans "Sobatkoz". L'émission sera diffusée en TV mais aussi sur la page Facebook de Réunion La 1ère. Vous pourrez poser vos questions dans les commentaires.
Les invités de Sobatkoz
- Joseph Rivière député (RN)
- Audrey Bélim sénatrice (PS)
- Jean-Hugues Ratenon député(LFI)
- Stéphane Fouassin sénateur (Ensemble)
- René-Paul Victoria (LR)
Dans cette émission de la rentrée, les invités feront le point sur les tractations autour de la formation du nouveau gouvernement et les difficultés rencontrées par Michel Barnier pour réunir une majorité très large autour de ses projets. Le premier ministre fait face aussi à un contexte financier délicat et s'apprête à négocier avec les partenaires européens et les membres de la nouvelle commission européenne.
"La situation budgétaire du pays est très grave" selon Michel Barnier
Ce mercredi dans une déclaration à l'AFP, le Premier ministre Michel Barnier a jugé "très grave" la situation budgétaire du pays et il "a demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité", alors que ses futurs partenaires de gouvernement ne veulent pas entendre parler de hausse d'impôts.
Une réunion prévue hier entre M. Barnier et le groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) pour discuter notamment de ce point, a été "reportée" selon l'entourage du Premier ministre. Aucune nouvelle date n'est prévue à ce stade.
"La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave. J'ai demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité. Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité", affirme Michel Barnier dans sa déclaration à l'AFP.
"Un gouvernement d'équilibre"?
"Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et de faire progresser le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la charge des impôts est la plus forte", ajoute le Premier ministre, qui se dit actuellement "très concentré sur la constitution prochaine d'un gouvernement d'équilibre" pour "traiter avec méthode et sérieux les défis" du pays et "répondre ainsi aux attentes des Français".
Après sept années de baisses d'impôts, Michel Barnier a fait sursauter certains de ses interlocuteurs macronistes et de sa famille politique "Les Républicains" en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d'une situation budgétaire étouffante, mais au risque de se priver de soutiens.