Si vous étiez nombreux à passer la dernière soirée de l’année 2021 en famille ou entre amis, certaines personnes ont travaillé le soir du réveillon. Policiers ou encore soignants ont reçu la visite du préfet de La Réunion.
120 policiers et 223 pompiers mobilisés
Le préfet de La Réunion s’est rendu dans la soirée dans les différents services d’astreinte de Saint-Denis. L’occasion de saluer, et remercier toutes ces personnes qui œuvrent nuit et jour pour la population.
Ils étaient par exemple 120 policiers et 223 pompiers à travailler hier soir. Des femmes et des hommes contents d'avoir été remerciés. Le préfet a commencé sa visite au commissariat Malarctic, où exerce l'adjudant Patrick Adrien. Il n'échangerait son métier pour rien au monde. Malgré les sacrifices nécessaires pour l'exercer.
Chez nous on sait à quelle heure on commence mais jamais à quelle heure on finit. On sait pourquoi on a signé, mais la famille vit avec ça.
(Ré)écoutez le reportage d'Hermione Razafinarivo :
Visite du préfet à la Saint-Sylvestre
Un pic d'appel aux urgences entre minuit et 1h du matin
Aux urgences du CHU de Bellepierre, la salle d'attente était presque vide hier en début de soirée. Mais au centre de régulation du SAMU à l'étage supérieur, les appels, sans être rares, ne sont pas aussi nombreux que d'habitude. Les appellent se multiplient néanmoins, entre minuit et 1h du matin. Ils concernent souvent des conseils médicaux.
Dans les couloirs, on pense surtout à la tension hospitalière qui pourrait croitre dans les prochaines semaines, en raison des effets du réveillon sur les chiffres de contamination du coronavirus.
Lors d'une interview au CHU, le préfet de La Réunion estimait que "la dynamique épidémique a pris encore de l'ampleur." avant de terminer "Aujourd'hui notre point d'attention ce sont les capacités hospitalières."
(Re)voyez le reportage d'Henri Claude Elma et Laurent Figon :
Le CHU a dû doter les urgences d'une unité pour l'accueil des malades du covid. Hier soir, ils n'étaient que trois, pour neuf lits, mais bien plus nombreux il y a encore quelques jours. 38 autres lits sont disponibles, sans compter ceux de la réanimation. Les effets tant redoutés du réveillon sur l'épidémie de Covid-19 pourraient se vérifier, ou non, d'ici deux semaines.