Supprimer la sur-rémunération des fonctionnaires ne sera pas sans conséquence sur l'économie locale détaille un rapport du DIAL . En cas de redistribution, le chômage baissera, mais la consommation des ménages sera sensiblement identique.
Supprimer la sur-rémunération des salaires des fonctionnaires est à nouveau au cœur des débats. La publication du décret, le 28 septembre 2018, mettant fin à l'indexation des primes de la fonction publique hospitalière vient de relancer le débat.
Les gouvernements en quête de ressource financière ont souvent évoqué le sujet et des manifestations ont agité les départements d'outremer. À La Réunion, en 1997, le projet de Jean-Jacques de Pedretti, ministre de l'outremer du gouvernement Juppé, avait donné lieu à des manifestations particulièrement violentes. Pourtant, au-delà du risque ponctuel, il est important de répondre à cette question : quel serait l'impact de la suppression de la sur-rémunération des fonctionnaires ? En moyenne, 53 % à La Réunion et 40 % aux Antilles.
Supprimer la prime d'éloignement impacte la rémunération de 25 %. Le PIB (produit intérieur brut) de La Réunion baisserait, environ de 1 %, et la consommation des ménages de 1,5 % pour une baisse des prix de 0,2 %. Sans investissement, le chômage augmenterait de 0,8 à 0,2 % selon les secteurs.
Si l'on bascule ces sommes dans l'investissement public, la consommation augmentera de 0,3 % et les prix de 0,2 point. Le taux de chômage baisserait lui de 0,6 point et le pouvoir d'achat global de 1 %.
Ces statistiques sont dépendantes d'un réinvestissement total de cette sur-rémunaration.
Cette manne financière reversée sur l'ensemble du département permettrait d'augmenter le nombre de fonctionnaires embauchés localement. Ces études démontrent que les agents de la fonction publique sont moins nombreux à La Réunion qu'en métropole du fait des salaires...
Cette mesure aurait une incidence marquée sur le nombre de chômeurs qualifiés de près d'1 point, sur les investissements locaux qui augmenteraient de 17,6 %, mais peu sur la consommation des ménages, les salariés moins payés seront juste, plus nombreux.
Les gouvernements en quête de ressource financière ont souvent évoqué le sujet et des manifestations ont agité les départements d'outremer. À La Réunion, en 1997, le projet de Jean-Jacques de Pedretti, ministre de l'outremer du gouvernement Juppé, avait donné lieu à des manifestations particulièrement violentes. Pourtant, au-delà du risque ponctuel, il est important de répondre à cette question : quel serait l'impact de la suppression de la sur-rémunération des fonctionnaires ? En moyenne, 53 % à La Réunion et 40 % aux Antilles.
Les études font le point sur les conséquences économiques, si l'argent est reversé sur le territoire, ou non !
Supprimer la prime d'éloignement impacte la rémunération de 25 %. Le PIB (produit intérieur brut) de La Réunion baisserait, environ de 1 %, et la consommation des ménages de 1,5 % pour une baisse des prix de 0,2 %. Sans investissement, le chômage augmenterait de 0,8 à 0,2 % selon les secteurs.
Si l'on bascule ces sommes dans l'investissement public, la consommation augmentera de 0,3 % et les prix de 0,2 point. Le taux de chômage baisserait lui de 0,6 point et le pouvoir d'achat global de 1 %.
Plus de salariés moins payés
Ces statistiques sont dépendantes d'un réinvestissement total de cette sur-rémunaration.
Cette manne financière reversée sur l'ensemble du département permettrait d'augmenter le nombre de fonctionnaires embauchés localement. Ces études démontrent que les agents de la fonction publique sont moins nombreux à La Réunion qu'en métropole du fait des salaires...
Cette mesure aurait une incidence marquée sur le nombre de chômeurs qualifiés de près d'1 point, sur les investissements locaux qui augmenteraient de 17,6 %, mais peu sur la consommation des ménages, les salariés moins payés seront juste, plus nombreux.
Rapport sur la surrémunération by Floch on Scribd