Malgré les mauvaises conditions météorologiques, une équipe de l'observatoire volcanologique du Piton de La Fournaise a pu effectuer ce matin une reconnaissance des nouvelles fissures repérées il y a quelques jours
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C'est Aline Peltier qui le dit. Selon la directrice de l'Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise, le front de coulée se trouve à environ 1.000 mètres d'altitude, soit à plus de 3 kilomètres de la RN2. Une mission menée par le PGHM (Peloton de gendarmerie de Haute-Montagne) a permis à une équipe de l’Observatoire Volcanologique de se rendre aujourd’hui sur les lieux de l’éruption dans le but de localiser les fissures qui se sont ouvertes au cours des derniers jours, d’effectuer des prélèvement de lave, d’effectuer un relevé de l’extension des coulées. Cette mission a permis d’établir que la fissure qui s’est ouverte le 5 mars sur le flanc nord-ouest du piton Madoré (en amont de la bouche active depuis le 19 mars) reste active.
Sur les dernières 36 heures, 49 séismes volcano-tectoniques superficiels sommitaux (au dessus du niveau de la mer) ont été enregistrés. Les concentrations en CO2 dans le sol en champ proche (secteur gîte du volcan) restent élevées. Sur les dernières 36 heures, les débits de surface estimés à partir des données satellites, via la plateforme HOTVOLC (OPGC - université d'Auvergne), fluctuaient entre 1 et 50 m3/s (ces mesures peuvent être affectées/minorées par la couverture nuageuse). Il est faut noter que la plupart des mesures restent cependant inférieures à 30 m3/s et que suite à la couverture nuageuse ces mesures ne sont plus possibles depuis 9h30 ce matin.
Un petit cône de projections haut d’une dizaine de mètre s’est édifié et deux coulées de faible débit restent actives côté ouest (extension de quelques dizaines de mètres) et côté Nord. La coulée principale est celle qui s’épanche côté nord et progresse vers l’est (direction de la pente). La fissure qui s’est ouverte hier 7 mars en fin de matinée se situe à 300 m au sud de l’évent actif depuis le 19 mars et est orientée dans la direction ouest-est. Elle était ce matin très active avec 2 fontaines de laves d’une cinquantaine de mètres de haut.
Les prélèvements de laves effectuées montrent que les évents éruptifs du 5 mars et du 7 mars produisent des laves de compositions différentes.
Enfin et c'est une information importante: la couverture nuageuse n’a pas permis de localiser l’extrémité des coulées. Cependant, un calcul géométrique simple effectué sur les images acquises la nuit dernière par les webcams de l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise, évalue le front de coulée légèrement au-dessus de 1.000 mètres d’altitude.
Sur les dernières 36 heures, 49 séismes volcano-tectoniques superficiels sommitaux (au dessus du niveau de la mer) ont été enregistrés. Les concentrations en CO2 dans le sol en champ proche (secteur gîte du volcan) restent élevées. Sur les dernières 36 heures, les débits de surface estimés à partir des données satellites, via la plateforme HOTVOLC (OPGC - université d'Auvergne), fluctuaient entre 1 et 50 m3/s (ces mesures peuvent être affectées/minorées par la couverture nuageuse). Il est faut noter que la plupart des mesures restent cependant inférieures à 30 m3/s et que suite à la couverture nuageuse ces mesures ne sont plus possibles depuis 9h30 ce matin.
Un petit cône de projections haut d’une dizaine de mètre s’est édifié et deux coulées de faible débit restent actives côté ouest (extension de quelques dizaines de mètres) et côté Nord. La coulée principale est celle qui s’épanche côté nord et progresse vers l’est (direction de la pente). La fissure qui s’est ouverte hier 7 mars en fin de matinée se situe à 300 m au sud de l’évent actif depuis le 19 mars et est orientée dans la direction ouest-est. Elle était ce matin très active avec 2 fontaines de laves d’une cinquantaine de mètres de haut.
Les prélèvements de laves effectuées montrent que les évents éruptifs du 5 mars et du 7 mars produisent des laves de compositions différentes.
Enfin et c'est une information importante: la couverture nuageuse n’a pas permis de localiser l’extrémité des coulées. Cependant, un calcul géométrique simple effectué sur les images acquises la nuit dernière par les webcams de l'Observatoire Volcanologique du Piton de La Fournaise, évalue le front de coulée légèrement au-dessus de 1.000 mètres d’altitude.