Fortes pluies à La Réunion : plusieurs élevages de bovins impactés par la maladie de la bavite

Fortes pluies à La Réunion : plusieurs élevages de bovins impactés par la maladie de la bavite
Depuis les fortes pluies de ces derniers jours, des maladies apparaissent dans le cheptel bovin. À La Réunion, plusieurs éleveurs sont confrontés à la bavite, une maladie qui affaiblit les vaches jusqu'à causer leurs décès. C’est le cas à La Plaine-des-Cafres, où plusieurs exploitations seraient touchées.

Au 27ème km, à la Plaine-des-Cafres, deux des quarante-cinq bêtes que compte l’élevage de Kévin Bègue ont été terrassées par la bavite en quelques jours. D’après l’éleveur, les premiers symptômes sont apparus quelques jours seulement après le passage du cyclone Belal. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 

Fortes pluies : plusieurs élevages de bovins impactés par la maladie de la bavite ©Réunion la 1ère

La maladie de la bavite impacte les élevages 

Les vaches sont atteintes de la maladie de la bavite. Elles bavent, respirent fort et ne mangent plus. Elles risquent de mourir dans les prochaines heures. Plusieurs bêtes sont infectées par ce virus transmis par les moucherons. 

C’est une maladie qui est arrivée après le cyclone, notamment dans les trois jours de soleil assez fort qu’on a eu. C’est une maladie grave pour les plus vieilles vaches. Elles ont commencé à baver. Elles n’ont plus d’appétit. C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il y avait un souci.

Kévin Bègue, éleveur bovin 

Les symptômes de la maladie de la bavite 

Le cheptel de Kévin Bègue ne serait pas le seul concerné. A la Plaine-des-Cafres, quasiment tous les éleveurs sont confrontés à la maladie de la bavite. 

Concernant les symptômes, “tout l’intérieur de la bouche est nécrosé. Tout ce qui est tissu, ça devient en nécrose, ça devient d’abord rouge, puis ça va saigner”, détaille l’éleveur inquiet. 

Des pertes colossales pour les éleveurs 

Kévin Bègue estime ses pertes à plus de 6 000 euros. Les frais de vétérinaire et de médicaments ont franchi, quant à eux, la barre des 1 000 euros.  

Il attire également l’attention des pouvoirs publics et réclame une indemnisation post-cyclone, en demandant la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. “Il faut que l’état de catastrophe naturelle puisse prendre en charge les exploitants qui ont eu cette maladie sur leurs bovins”, souligne Kévin Bègue.  

Pour l’heure, les éleveurs doivent s’armer de patience en attendant une quelconque indemnisation.