La situation s'est tendue mardi aux Comores au deuxième jour d'une opération "Ile morte" contre les pénuries d'eau et d'électricité. L'armée est intervenue notamment à Mitsoudjé près de la capitale Moroni faisant sept blessés dont un grave, selon la police.
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L'armée a tiré à balles réelles à Mitsoudjé, à une quinzaine de kilomètres au sud de la capitale Moroni, faisant sept blessés dont un "dans un état critique", a indiqué un commissaire de police à l'AFP.
Une dizaine de jeunes ont en outre été interpellés, et la route au sud de l'île de Grande-Comore menant à la capitale a été coupée.
A Moroni, la capitale, la vie reprenait progressivement un cours normal à la mi-journée après l'intervention des forces de l'ordre, plus omniprésentes que la veille, et qui ont dû dégager les barricades dressées sur certains axes.
Une cinquantaine de jeunes, la plupart de l'association Ngoshao (L'Aube) partie prenante au mouvement, ont manifesté devant la société nationale d'eau et d'électricité (MaMwé), brandissant des pancartes réclamant la libération des personnes arrêtées.
Le président de la Fédération comorienne des consommateurs (FCC), Mohamed Said Abdallah Mchangama, âgé d'une soixantaine d'années, est en garde à vue depuis dimanche pour "incitation à la haine". Il a appelé à 72 heures de protestation contre la crise persistance de l'eau et de l'électricité.
La dernière opération "Ile morte" à la Grande-Comore pour protester contre les pénuries d'eau et d'électricité paralysant l'activité au quotidien remonte à octobre 2014. Elle avait été largement suivie grâce à l'implication des diverses localités et régions de l'île.
Une dizaine de jeunes ont en outre été interpellés, et la route au sud de l'île de Grande-Comore menant à la capitale a été coupée.
A Moroni, la capitale, la vie reprenait progressivement un cours normal à la mi-journée après l'intervention des forces de l'ordre, plus omniprésentes que la veille, et qui ont dû dégager les barricades dressées sur certains axes.
Une cinquantaine de jeunes, la plupart de l'association Ngoshao (L'Aube) partie prenante au mouvement, ont manifesté devant la société nationale d'eau et d'électricité (MaMwé), brandissant des pancartes réclamant la libération des personnes arrêtées.
Le président de la Fédération comorienne des consommateurs (FCC), Mohamed Said Abdallah Mchangama, âgé d'une soixantaine d'années, est en garde à vue depuis dimanche pour "incitation à la haine". Il a appelé à 72 heures de protestation contre la crise persistance de l'eau et de l'électricité.
La dernière opération "Ile morte" à la Grande-Comore pour protester contre les pénuries d'eau et d'électricité paralysant l'activité au quotidien remonte à octobre 2014. Elle avait été largement suivie grâce à l'implication des diverses localités et régions de l'île.