C'est une soirée qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Le 3 février dernier, il est 20 heures quand l'alerte est donnée. Le Tresta Star s'échoue sur les côtes saint-philippoise, avec à son bord onze marins indiens et bangladais.
Une coordination rondement menée
En plein cyclone Batsirai, il faut intervenir rapidement. Emmanuel Richauvet, du groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP) fait sa garde à La Possession et se rend immédiatement sur place. " Le plus dur, dans un premier temps, c'était de localiser le bateau. Ensuite, de mettre en place un dispositif viable parce que le bateau bougeait. Là, il faut une bonne vision du chef d'unité GRIMP".
Larissa Salvan, sapeur-pompier volontaire est en poste à Saint-Philippe au moment de l'échouage du navire. En pleine nuit, avec ses collègues, elle se rend également sur place. "On est descendu avec le GRIMP et on a aidé à mettre le dispositif en place. Grâce à cette coordination des équipes, les onze marins seront sauvés".
La jeune femme garde en tête le "visage de ces naufragés, soulagés d'être sauvés, ils se sont pris dans les bras. Et ils nous ont remerciés, ça fait chaud au cœur".
La fierté de toute une profession
Ce matin, ces héros ont été récompensés pour leur acte de bravoure. Ils on reçu des mains du maire de Saint-Philippe et le directeur du SDIS 974, une médaille d'honneur. "C'est gratifiant mais c'est le travail des sapeurs-pompiers, c'est également le travail acharné des gars du GRIMP qui s'entraînent régulièrement. C'est l'accomplissement d'un travail collectif".
Une joie partagée par la jeune Saint-Philippoise," c'est une grande fierté et je pense que c'est largement mérité pour toutes les équipes du SDIS ".
Des hommes et des femmes qui sont devenus la fierté de toute une île.
Le reportage de Réunion La 1ère :