La préfecture et l’ARS annoncent trois nouveaux cas de coronavirus, ce vendredi 8 mai, à La Réunion. L’île compte désormais 430 cas de Covid-19 depuis l'apparition du premier cas le 11 mars dernier.
La préfecture de La Réunion et l’Agence Régionale de Santé annoncent trois nouveaux cas de coronavirus confirmés ce vendredi 8 mai dont 2 cas importés et un cas autochtone. La Réunion compte désormais 430 cas depuis l’apparition du virus dans l’île, le 11 mars dernier.
Selon la préfecture de La Réunion, sur les 430 cas, 426 ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France. 4 cas sont encore en cours d'investigation. Les cas importés représentent toujours 70% des cas.
- Cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) : 295 dont 5 évacuations sanitaires.
- Cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés) : 66
- Cas autochtones (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé) : 60
Actuellement, neuf patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés à La Réunion, dont trois sont des patients qui ont été évacués depuis Mayotte. Quatre sont en service de réanimation dont deux évacués sanitaires;
Tranches d’âge des cas investigués :
- 0 à 14 ans : 7,9 % (34 cas)
- 15 à 44 ans : 41,1 %
- 45 à 64 ans : 39,7 %
- 65 à 74 ans : 7,2 %
- 75 ans et plus : 4 %
Dans le cadre de la solidarité régionale, les établissements de santé Réunionnais accueillent des patients français de l’océan indien. Actuellement 3 patients atteints du COVID-19 en provenance de pays de l'Océan indien sont hospitalisés au CHU de La Réunion et 2 viennent de Mayotte.
La procédure des évacuations sanitaires (EVASAN) des patients de Mayotte vers les établissements de santé Réunionnais est une procédure classique et organisée depuis plusieurs années puisqu’elle concerne chaque année environ 1000 patients, pour des prises en charge qui ne peuvent être réalisées sur place par le système de soins mahorais.
L'objectif est de favoriser l’accueil adapté des patients en provenance de Mayotte afin de délester le CHM dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, qui connaît actuellement une amplification sur Mayotte.
Cette amplification de l’effort des hôpitaux Réunionnais pour Mayotte se fera, avec le soutien des pouvoirs publics, en articulant deux préoccupations :
Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).
A ce jour, près de 3 500 personnes ont été identifiées dans le cadre du contact-tracing organisé par l’ARS. Toutes ces personnes ont été contactées par l’ARS afin de leur demander un confinement strict, de s’assurer de leur état de santé, de les orienter sans délai vers le SAMU-15 en cas d’apparition de signes et de leur livrer des masques afin de s’assurer d’une protection envers leur entourage proche.
Les autorités affirment que l’objectif reste "d’identifier le plus précocement possible tout cas pour rapidement retracer son parcours, recontacter et isoler toute personne qui aurait été en contact avec ce cas pendant sa période de contagiosité".
70% de cas importés
Selon la préfecture de La Réunion, sur les 430 cas, 426 ont été investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France. 4 cas sont encore en cours d'investigation. Les cas importés représentent toujours 70% des cas.
- Cas importés (personnes qui ont contracté la maladie en dehors du territoire) : 295 dont 5 évacuations sanitaires.
- Cas autochtones secondaires (personnes ayant un lien direct avec des cas importés) : 66
- Cas autochtones (personnes ayant un lien indirect ou n’ayant aucun lien avec un cas importé) : 60
Neuf patients hospitalisés
Actuellement, neuf patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés à La Réunion, dont trois sont des patients qui ont été évacués depuis Mayotte. Quatre sont en service de réanimation dont deux évacués sanitaires;
Tranches d’âge des cas investigués :
- 0 à 14 ans : 7,9 % (34 cas)
- 15 à 44 ans : 41,1 %
- 45 à 64 ans : 39,7 %
- 65 à 74 ans : 7,2 %
- 75 ans et plus : 4 %
Evacuations sanitaires
Dans le cadre de la solidarité régionale, les établissements de santé Réunionnais accueillent des patients français de l’océan indien. Actuellement 3 patients atteints du COVID-19 en provenance de pays de l'Océan indien sont hospitalisés au CHU de La Réunion et 2 viennent de Mayotte.
La procédure des évacuations sanitaires (EVASAN) des patients de Mayotte vers les établissements de santé Réunionnais est une procédure classique et organisée depuis plusieurs années puisqu’elle concerne chaque année environ 1000 patients, pour des prises en charge qui ne peuvent être réalisées sur place par le système de soins mahorais.
L'objectif est de favoriser l’accueil adapté des patients en provenance de Mayotte afin de délester le CHM dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, qui connaît actuellement une amplification sur Mayotte.
Cette amplification de l’effort des hôpitaux Réunionnais pour Mayotte se fera, avec le soutien des pouvoirs publics, en articulant deux préoccupations :
- La préservation des capacités de prise en charge pour les patients Réunionnais
- La mise en place mesures nécessaires pour assurer la sécurité des patients et des soignants (équipement, respect d’une quatorzaine stricte pour ces patients, assorti d’une vigilance sur l’organisation du retour à Mayotte après guérison des patients).
3 500 personnes "contact"
Tous les cas confirmés font l’objet de l’identification de toutes les personnes ayant été en contact avec ces malades (entourage familial, professionnel, passagers proches dans les avions…).
A ce jour, près de 3 500 personnes ont été identifiées dans le cadre du contact-tracing organisé par l’ARS. Toutes ces personnes ont été contactées par l’ARS afin de leur demander un confinement strict, de s’assurer de leur état de santé, de les orienter sans délai vers le SAMU-15 en cas d’apparition de signes et de leur livrer des masques afin de s’assurer d’une protection envers leur entourage proche.
Les autorités affirment que l’objectif reste "d’identifier le plus précocement possible tout cas pour rapidement retracer son parcours, recontacter et isoler toute personne qui aurait été en contact avec ce cas pendant sa période de contagiosité".