Un avocat lance une nouvelle action en justice contre l’extension du pass sanitaire à La Réunion

Demain, mercredi, Alex Vardin, avocat à Saint-Denis va entamer une nouvelle action en justice contre l’extension du pass-sanitaire. Il dénonce de "multiples atteintes aux droits et aux libertés".

Maître Alex Vardin, avocat à La Réunion, va entamer demain, mercredi 4 août, un nouveau combat juridique contre l’extension du pass-sanitaire. "Nous sommes plus de 300 à avoir cotisé pour déposer un mémoire pour faire déclarer anti-constitutionnel l’article 1 de la loi qui nous oblige à avoir ce pass-sanitaire", explique Me Alex Vardin.

"Des atteintes aux droits et aux libertés"

L’avocat voit dans cette loi de "multiples atteintes aux droits et aux libertés : les principes d’égalité, d’intégrité du corps humain, de l’intégrité de la personne, de non-discrimination, la libre circulation, le secret médical, ou encore le droit au respect de la vie privée".

Son témoignage sur Réunion La 1ère :

Alex Vardin, avocat, est invité du JT

 

"Un débat qui ne se limite pas au vaccin"

Selon lui, "le débat est au-dessus d’être pro ou anti vaccin". "Nous avons des droits acquis au cours des décennies, il faut les respecter", dit-il en espérant que "le conseil constitutionnel défende nos  droits fondamentaux et déclare cette loi anti constitutionnelle".

L’avocat a aussi déposé une requête en référé liberté via un avocat au Conseil d’Etat, contre les motifs impérieux. Aujourd’hui, pour quitter La Réunion ou s’y rendre, il faut un motif impérieux, ou un schéma vaccinal complet.

Une situation dégradée à La Réunion

Les nouveaux chiffres sur l'épidémie de Covid-19 seront dévoilés par la préfecture de La Réunion et l’Agence Régionale de Santé, ce mardi 3 août. En attendant, les données déjà publiées par Santé Publique France ne sont pas bonnes. La situation continue de se dégrader dans le département où le confinement et le couvre-feu sont en vigueur depuis samedi dernier.

Le taux d'incidence dépasse les 370 cas pour 100 000 habitants. Toujours selon Santé Publique France, le service de réanimation est saturé avec un taux d'occupation des lits de 104%.