Chaque année, la demande de colis alimentaires augmente, et la banque alimentaire des Mascareignes dont l’Etat est le premier financeur, tente d’y répondre. Mais les difficultés rencontrées par le fret maritime ces derniers mois perturbent aussi l’approvisionnement de cette banque alimentaire, qui a du mal à fournir des colis complets.
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GBH, groupe de la grande distribution, a ainsi noué un partenariat avec la Banque alimentaire des Mascareignes afin de financer l’acheminement d'une dizaine de conteneurs en provenance de la banque alimentaire française.
Des pâtes, du lait en poudre
Le premier est arrivé ce vendredi 20 mai au Port, comprenant neuf tonnes de divers produits manquant localement. Des conserves de poisson, du lait infantile, des crèmes dessert pour les enfants, ou encore des pâtes.
“Tous les ans la demande sociale augmente : nous sommes obligés d’augmenter nos volumes et d’aller chercher des produits en dehors du territoire”, constate Bruno Prochasson, président de la Banque alimentaire des Mascareignes. Celui-ci est d’autant plus satisfait de ce partenariat qu’il permet de faire venir des produits plus variés.
Nous travaillons de plus en plus à améliorer la qualité de nos distributions. Cette opération avec GBH nous permet d’aller chercher notamment des produits carnés et des fruits et légumes, pour assurer un meilleur équilibre alimentaire dans nos distributions.
Bruno Prochasson, président de la Banque alimentaire des Mascareignes
130 000 bénéficiaires de l'aide alimentaire en 2021
Le groupe de la grande distribution est lui satisfait d'avoir signé ce partenariat avec les banques alimentaires non seulement de La Réunion, mais aussi de Martinique et de Guadeloupe. “C’est une opération d’envergure qui va permettre d’amener environ 100 tonnes de marchandises supplémentaires aux stocks centraux”, souligne Michel Lapeyre, directeur général océan indien de GBH.
En 2021, l’Etat a consacré une enveloppe de plus de 420 000 euros à la Banque alimentaire des Mascareignes. Permettant la distribution de 37 500 colis, soit 1 325 tonnes de denrées, à 130 000 bénéficiaires. Une action également permise par plusieurs acteurs économiques et à des bénévoles.