Un mouvement de grève à la Caisse d’Epargne, près de 150 salariés mobilisés

Un mouvement de grève à la Caisse d’Epargne en pleine négociations annuelles obligatoires.
Un mouvement de grève a eu lieu, ce mardi 17 janvier, à la Caisse d’Epargne. 150 salariés se sont rassemblés devant le siège de la CEPAC. En pleine négociations annuelles obligatoires, ils demandent "un véritable partage de la richesse".

Coups sifflets, drapeaux et slogans. Ce mardi 17 janvier, près de 150 salariés se sont rassemblés devant le siège de la CEPAC, rue Jean Chatel, à Saint-Denis.

Des NAO en cours

Les grévistes se mobilisent au deuxième jour des négociations annuelles obligatoires. "Si elles n’aboutissement pas, le mouvement de grève pourrait durer", préviennent les syndicats.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Un mouvement de grève à la Caisse d’Epargne

Partager la richesse

"Nous sommes une très belle caisse qui fait plus de 200 millions de bénéfices et nous voulons aujourd’hui un véritable partage de la richesse", explique Yasmine Ravate, élue UNSA au Comité social et economique/CEPAC.

Les salariés estiment insuffisante la prime de partage de la valeur proposée par leur direction. Cette prime d’entreprise, dite prime Macron, exonérée d’impôts et de charges, peut aller jusqu’à 6000 euros.

200 ans d’existence

"La CEPAC a 200 ans d’existence, c’est lamentable qu’une telle entreprise donne une valorisation à hauteur de 1000 euros, alors que d’autres entreprises ont montré leur capacité à donner bien plus", ajoute Alain Lafitte, élu CFTC au Comité social et économique/CEPAC.

Une mobilisation au-delà de La Réunion

Rassemblés en intersyndicale devant le siège, les grévistes espèrent être entendus alors que la journée de demain, mercredi, sera décisive.

"On espère que l’on saura entendu par la direction, en tous cas il y a une mobilisation importante des collaborateurs aujourd’hui, Patrick Buissière, délégué syndical CFDT/CEPAC. La manifestation a démarré à La Réunion, mais pas seulement car la mobilisation se poursuit en région PACA, aux Antilles et Saint-Pierre et Miquelon".

L’intersyndicale estime que près de 60 % des salariés étaient mobilisés. Toutefois, seuls cinq agents sur la trentaine que compte l’île n’ont pu ouvrir leur porte ce matin.