A La Réunion, les situations de coma circulatoire sont le lot quotidien des automobilistes. Une récurrence qui occasionne des pertes de temps aux conséquences économiques, sociales et écologiques lourdes.
Trois secteurs, qui supportent un trafic extrêmement dense, ont été identifiés :
- l’entrée Est de Saint-Denis
- la section Saint-Paul / Le Port / La Possession
- la section Saint-Louis / Saint-Pierre
A minima, le réseau routier régional compte six autres points noirs majeurs de déplacements parmi lesquels :
- la traversée de Saint-Benoît
- l’entrée Ouest de Saint-Denis
- le secteur Éperon - Sacré Cœur
- la traversée de Saint-Louis
- l’entrée Est de Saint-Pierre
- la traversée du Tampon
Vers un mode de transport alternatif
Ces situations de congestion quasi permanente en période de pointe paralysent le bon fonctionnement du territoire. Elles nécessitent d’accélérer le développement de mobilités alternatives.
Les documents de planification tels que le Schéma d’Aménagement Régional prévoient aujourd’hui la définition d’un système de transport ferroviaire à l’échelle de l’île : le Réseau Régional de Transport Guidé (RRTG).
Avec une population qui tend rapidement vers le million d’habitants, la nécessité de développer un réseau ferroviaire sur le territoire de La Réunion est confortée indique La Pyramide Inversée.
Ainsi, Huguette Bello, Présidente de Région, a adressé au chef de l’Etat une demande pour l’intégration de La Réunion au plan d’action en faveur de 10 métropoles françaises pour le développement d’un réseau ferroviaire sur leurs territoires.
Un plan d’action, qui s’il est validé pour La Réunion par l’Elysée, bénéficie du soutien financier de l’État et de l’Union Européenne pour ce projet d’intérêt général.