L’UNSA Police appelle à manifester ce mardi 9 janvier devant le commissariat de Police Malartic à 12 heures, en solidarité à leurs collègues victimes de violences.
Deux agents de police ont été pris à partie et roués de coups lors de la nuit de Saint Sylvestre à Champigny-sur-Marne. Tous deux se sont vus prescrire dix et sept jours d’incapacité totale de travail.
C’est donc en solidarité envers ces policiers, et tous ceux également victimes de violences dans l’exercice de leurs fonctions, que l’UNSA Police appelle ce mardi à la mobilisation. Le syndicat veut ainsi manifester son souhait de voir les auteurs de ces faits lourdement condamnés et les peines prévues dans ces cas de figure appliquées. Selon le code pénal, les violences sur un fonctionnaire de la Police nationale, dans l’exercice de ses fonctions, sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
D’après l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le nombre de policiers blessés pendant leurs missions a augmenté de 25% entre 2010 et 2015, sur l’ensemble du territoire. A La Réunion, selon l’UNSA Police, plus de 40 agents ont été blessés en 2017.
Le syndicat doit être reçu par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, le mercredi 10 janvier pour évoquer ces situations. Une entrevue qui intervient à la veille d’une réforme de la Police de Sécurité du quotidien, précise-t-il. Cette nouvelle police, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, doit permettre de prévenir la délinquance et de tisser du lien avec la population. Expérimentée dés ce début d’année dans plusieurs villes de France, ce projet devra encore être précisé tant ses « contours restent flous » selon l’UNSA Police.
C’est donc en solidarité envers ces policiers, et tous ceux également victimes de violences dans l’exercice de leurs fonctions, que l’UNSA Police appelle ce mardi à la mobilisation. Le syndicat veut ainsi manifester son souhait de voir les auteurs de ces faits lourdement condamnés et les peines prévues dans ces cas de figure appliquées. Selon le code pénal, les violences sur un fonctionnaire de la Police nationale, dans l’exercice de ses fonctions, sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
D’après l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le nombre de policiers blessés pendant leurs missions a augmenté de 25% entre 2010 et 2015, sur l’ensemble du territoire. A La Réunion, selon l’UNSA Police, plus de 40 agents ont été blessés en 2017.
Le syndicat doit être reçu par le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, le mercredi 10 janvier pour évoquer ces situations. Une entrevue qui intervient à la veille d’une réforme de la Police de Sécurité du quotidien, précise-t-il. Cette nouvelle police, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, doit permettre de prévenir la délinquance et de tisser du lien avec la population. Expérimentée dés ce début d’année dans plusieurs villes de France, ce projet devra encore être précisé tant ses « contours restent flous » selon l’UNSA Police.