Violences urbaines : les combats de rue de nouveau interdits ce week-end par arrêté préfectoral

Plus d'une centaine de jeunes rassemblée au Port pour un combat de rue lors du week-end pascal malgré l'interdiction.
Aucune tolérance pour les fauteurs de troubles à l’ordre public. Le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, renouvelle l’arrêté interdisant les combats de rue ce week-end. Cette mesure entre en vigueur à compter de ce vendredi 5 avril à 18h jusqu’au lundi 8 avril 2024 à 8h. Le port et le transport d’armes sont eux, interdits aussi jusqu’à la fin du mois.

La lutte contre les violences urbaines, les autorités en ont fait leur priorité. Suite à la réunion avec les élus ce mercredi 3 avril, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, maintient l’effort de sécurité sur le département et a donc décidé de renouveler l’arrêté interdisant l’organisation des combats de rue ce week-end.

Prévenir les troubles à l’ordre public

Cette mesure entre en vigueur à compter de ce vendredi 5 avril dès 18h, jusqu’au lundi 8 avril 2024 à 8h. Le port et le transport d’armes, toutes catégories confondues, de munitions et de leurs éléments sont également interdits depuis le vendredi 29 mars jusqu’au lundi 29 avril à 8h. Mais force est de constater que ces restrictions ne sont pas toujours respectées.

De nombreuses infractions relevées

Durant le week-end de Pâques, un combat de rue au Port a rassemblé plus d’une centaine de personnes, causant par conséquent des troubles à l’ordre public. Cette manifestation clandestine n’est pas isolée. D’autres combats de rue ont eu lieu ces dernières semaines, entraînant des nuisances ainsi que des dégradations de biens et des rixes. Plusieurs infractions au port et transport d’armes ont aussi été constatées sur l’espace public (attroupements de groupes armés, rixes armées entraînant des blessés graves et des dégradations, l’enregistrement et la diffusion de vidéos menaçantes exhibant des armes).

Des contrôles de sécurité renforcés

Les forces de l’ordre, déjà fortement mobilisées, continueront d’être déployées sur l’ensemble du territoire assure la préfecture, notamment dans les communes les plus sensibles, afin d’assurer la sécurité dans l’espace public.

Ces infractions sont réprimées conformément aux lois et règlements en vigueur jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.