A la Réunion, rouler électrique ne signifie pas, zéro émission de gaz carbonique. Pour recharger vos batteries, vous consommerez du fuel ou du charbon. Ici, l'électricité verte est rare. Ajoutez le problème du recyclage des batteries ! La question se pose. La voiture électrique est-elle écologique ?
La voiture électrique est au cœur des discussions des automobilistes qui souhaitent rouler sans polluer l'environnement. Toute personne soucieuse de l'avenir de la Terre s'interroge avant de changer de véhicule.
Dès 2016, des scientifiques ont loué les efforts des concepteurs des moyens de locomotion garantissant zéro émission de CO2. Cependant, en disséquant les batteries, ils ont tout de suite alerté l'opinion publique sur les dangers de l'utilisation du cobalt et du nickel, mais ce ne sont pas les seuls points noirs de ces véhicules qui doivent préserver la planète.
Le nickel et le cobalt sont nocifs pour l'homme. Les études réalisées dans les mines de Nouvelle-Calédonie, d'Australie et d'Indonésie démontrent un risque accru de développer un cancer chez les ouvriers qui sont exposés à ces minerais. De plus, la poussière résultant de l'exploitation de ces deux matières acidifie les pluies dans les régions où ils sont extraits ces métaux.
Sans oublier qu'en fin de la vie du véhicule, il est indispensable de recycler le cobalt et le nickel que renferment les batteries. Un recyclage qui reste le gros point noir de ces véhicules, écrit pourlascience.fr.
À La Réunion, l'intérêt de rouler électrique se pose. La production d'électricité "verte" n'est que de 30 %. Cette photographie ponctuelle nous rapproche de l'Allemagne, où l'impact électrique sur l'écologie est remis en question.
Les opposants à la voiture "propre" soulignent l'impact écologique de l'extraction du cobalt et du nickel, son transport auquel s'ajoute, comme pour les véhicules thermiques, la fabrication des différents éléments qui vont constituer "la quatre-roues écolo". Vous ajoutez à cette addition, l'emprunte carbone de la recharge quotidienne et la facture commence à être très lourde.
Quand comme en France, l'électricité est produite par des centrales nucléaires, les émissions de CO2 sont réduites (le traitement des déchets n'entre pas dans cette analyse). En revanche quand, comme en Allemagne, à La Réunion, ou pire en Chine, l'électricité est produite en grande partie via des énergies fossiles, l'intérêt de la voiture électrique est remis en questions.
Dans ces conditions, l'utilisation de la voiture électrique est sans effet sur les émissions de CO2. Son impact se borne uniquement à une impression. On estime, Outre-Rhin qu'il faut qu'un véhicule électrique parcours 100 000 km pour avoir une incidence... Ce chiffre sera similaire à La Réunion.
En Chine, l'électricité étant produite à 64,8 % à partir du charbon et 18,4 % à partir du pétrole. La voiture électrique n'a aucune incidence sur l'environnement.
Dès 2016, des scientifiques ont loué les efforts des concepteurs des moyens de locomotion garantissant zéro émission de CO2. Cependant, en disséquant les batteries, ils ont tout de suite alerté l'opinion publique sur les dangers de l'utilisation du cobalt et du nickel, mais ce ne sont pas les seuls points noirs de ces véhicules qui doivent préserver la planète.
Le recyclage des batteries en question
Le nickel et le cobalt sont nocifs pour l'homme. Les études réalisées dans les mines de Nouvelle-Calédonie, d'Australie et d'Indonésie démontrent un risque accru de développer un cancer chez les ouvriers qui sont exposés à ces minerais. De plus, la poussière résultant de l'exploitation de ces deux matières acidifie les pluies dans les régions où ils sont extraits ces métaux.
Sans oublier qu'en fin de la vie du véhicule, il est indispensable de recycler le cobalt et le nickel que renferment les batteries. Un recyclage qui reste le gros point noir de ces véhicules, écrit pourlascience.fr.
L'électricité produite à La Réunion n'est très verte
À La Réunion, l'intérêt de rouler électrique se pose. La production d'électricité "verte" n'est que de 30 %. Cette photographie ponctuelle nous rapproche de l'Allemagne, où l'impact électrique sur l'écologie est remis en question.
Les opposants à la voiture "propre" soulignent l'impact écologique de l'extraction du cobalt et du nickel, son transport auquel s'ajoute, comme pour les véhicules thermiques, la fabrication des différents éléments qui vont constituer "la quatre-roues écolo". Vous ajoutez à cette addition, l'emprunte carbone de la recharge quotidienne et la facture commence à être très lourde.
Rouler électrique donne bonne conscience
Quand comme en France, l'électricité est produite par des centrales nucléaires, les émissions de CO2 sont réduites (le traitement des déchets n'entre pas dans cette analyse). En revanche quand, comme en Allemagne, à La Réunion, ou pire en Chine, l'électricité est produite en grande partie via des énergies fossiles, l'intérêt de la voiture électrique est remis en questions.
Dans ces conditions, l'utilisation de la voiture électrique est sans effet sur les émissions de CO2. Son impact se borne uniquement à une impression. On estime, Outre-Rhin qu'il faut qu'un véhicule électrique parcours 100 000 km pour avoir une incidence... Ce chiffre sera similaire à La Réunion.
En Chine, l'électricité étant produite à 64,8 % à partir du charbon et 18,4 % à partir du pétrole. La voiture électrique n'a aucune incidence sur l'environnement.