Le Wakashio s'est échoué sur la barrière de corail de l'île Maurice, fin juillet 2020. Depuis, une partie de sa cargaison de fuel s'écoule dans le lagon et provoque une catastrophe écologique. Le capitaine, âgé de 58 ans, va être entendu dans la journée. Une audition très attendue !
Toutes les suppositions ont été avancées pour expliquer les raisons du naufrage du Wakashio sur la barrière de corail située au Sud-Est de l'île Maurice. Les réponses de Sunil Kumar Nandeshwar, le capitaine indien du navire, sont très attendues. Les inspecteurs en charge de ce dossier vont l'entendre, ce mardi 18 août 2020, dans les locaux des Casernes centrales.
Selon les vingt marins qui travaillaient sur le bâtiment, le pacha se serait rapproché du récif de la Pointe-d'Esny pour se connecter à Internet.
Defimedia révèle que les enquêteurs ont récupéré la boîte noire du vraquier. L'analyse sera terminée avant la fin de la semaine. Elle permettra d'en savoir beaucoup plus sur le déroulement des événements.
De nombreuses anomalies sont apparues depuis le 25 juillet 2020, jour du naufrage du Wakashio. Les premières investigations cherchaient juste à expliquer les raisons de cet accident de mer. Trois semaines plus tard, tout le monde veut savoir, qui est responsable de cette marée noire. L'huile lourde évoquée depuis le premier jour par les journaux de l'île sœur est plus connue sous le nom de fioul. Ce "pétrole", grossièrement raffiné, est utilisé comme combustible par les navires et les centrales électriques.
Selon les feuilles de route étudiées par L'Express de Maurice, le vraquier arrivait de Chine et devait se rendre au Brésil. Rien d'extraordinaire, si l'on ignore que ce bateau n'avait plus les autorisations nécessaires pour ces longs voyages.
Des analyses sont également en cours pour déterminer la nature des 3 800 tonnes d'huile lourde que transportait le vraquier. Le fioul en question devait être traité pour être utilisable. De plus, les experts s'interrogent sur la dangerosité éventuelle de ce produit.
Compte tenu de ces différents éléments et de l'état de l'épave, le gouvernement mauricien envisage de couler le Wakashio dans les grands fonds, au large de l'île sœur. La France opte pour un remorquage du navire et une déconstruction contrôlée comme nous l'écrivions sur le site de Réunion la 1ère, dès lundi. Cette démarche, plus coûteuse financièrement, serait également plus écologique. La Réunion, voisine de Maurice, doit être associée, via la France, à la future décision. La préservation de la faune et de l'océan Indien sont des enjeux majeurs.
Selon les vingt marins qui travaillaient sur le bâtiment, le pacha se serait rapproché du récif de la Pointe-d'Esny pour se connecter à Internet.
Defimedia révèle que les enquêteurs ont récupéré la boîte noire du vraquier. L'analyse sera terminée avant la fin de la semaine. Elle permettra d'en savoir beaucoup plus sur le déroulement des événements.
Un pavillon de complaisance et une mission sans autorisation
De nombreuses anomalies sont apparues depuis le 25 juillet 2020, jour du naufrage du Wakashio. Les premières investigations cherchaient juste à expliquer les raisons de cet accident de mer. Trois semaines plus tard, tout le monde veut savoir, qui est responsable de cette marée noire. L'huile lourde évoquée depuis le premier jour par les journaux de l'île sœur est plus connue sous le nom de fioul. Ce "pétrole", grossièrement raffiné, est utilisé comme combustible par les navires et les centrales électriques.
Selon les feuilles de route étudiées par L'Express de Maurice, le vraquier arrivait de Chine et devait se rendre au Brésil. Rien d'extraordinaire, si l'on ignore que ce bateau n'avait plus les autorisations nécessaires pour ces longs voyages.
La France privilégie l'option de la déconstruction contrôlée
Des analyses sont également en cours pour déterminer la nature des 3 800 tonnes d'huile lourde que transportait le vraquier. Le fioul en question devait être traité pour être utilisable. De plus, les experts s'interrogent sur la dangerosité éventuelle de ce produit.
Compte tenu de ces différents éléments et de l'état de l'épave, le gouvernement mauricien envisage de couler le Wakashio dans les grands fonds, au large de l'île sœur. La France opte pour un remorquage du navire et une déconstruction contrôlée comme nous l'écrivions sur le site de Réunion la 1ère, dès lundi. Cette démarche, plus coûteuse financièrement, serait également plus écologique. La Réunion, voisine de Maurice, doit être associée, via la France, à la future décision. La préservation de la faune et de l'océan Indien sont des enjeux majeurs.