XL Airways demande à Air France de lui venir rapidement en aide pour qu’un accord soit passé afin de sauver la compagnie. L’audience d’ouverture du redressement judiciaire doit se tenir ce lundi 23 septembre. L’avenir de la compagnie et de ses 570 salariés est en jeu.
La compagnie aérienne française, XL Airways, devrait être fixée demain, lundi 23 septembre, et avec elle ses salariés et ses clients. L’audience d’ouverture du redressement judiciaire demandé par la direction doit en effet se tenir dans l’après-midi du lundi au tribunal de commerce de Bobigny.
Si pour les passagers la question est de savoir s’ils pourront effectuer leur vol retour ou se faire rembourser les billets déjà achetés, pour les salariés il s’agit de savoir s’ils conserveront, ou non, leur emploi.
Pour Aigle Azur, le tribunal d’Evry a prononcé la liquidation, mais a accordé un sursis jusqu’au 27 septembre pour qu’un repreneur se fasse connaître. D’abord sept, puis quatre offres de reprises auraient été confirmées. Des offres cependant insuffisantes, qui devront être revues pour laisser une chance et permettre la mise en place d’un plan de reprise viable. Les repreneurs potentiel ont donc jusqu’au 27 septembre pour se manifester.
Lundi 23 septembre, la direction d’XL Airways espère obtenir une issue plus favorable. Elle souhaite en effet qu’une procédure de recherche de repreneur soit enclenchée sous la direction du tribunal de Bobigny. Le patron de la société voudrait ainsi voir les négociations menées depuis plus d’un an auprès de compagnies, comme Air France, aboutir.
Le PDG De XL Airways interpelle également le gouvernement, et plus précisément la ministre en charge du secteur, Elisabeth Borne, sur les actes concrets qu’il pourrait faire. La ministre de la transition écologique et solidaire s’est récemment déclarée " soucieuse de l’emploi et de la préservation de l’activité ".
Il alerte sur l’urgence de la situation, ne disposant que de quelques heures avant l’audience du tribunal. Il demande donc la tenue d’une réunion entre l’actionnariat de la compagnie en difficultés, sa direction et Air France, sans oublier la puissance publique.
Réglementation, charges et taxations sont aussi pointées du doigt et doivent alerter le gouvernement, selon le patron qui craint que d’autres opérateurs ne suivent bientôt la " même trajectoire que Aigle Azur et XL Airways ".
Si pour les passagers la question est de savoir s’ils pourront effectuer leur vol retour ou se faire rembourser les billets déjà achetés, pour les salariés il s’agit de savoir s’ils conserveront, ou non, leur emploi.
Eviter le scénario catastrophe
En cessation de paiement depuis jeudi 19 septembre, la compagnie, qui a demandé son placement en redressement judiciaire, pourrait suivre le triste chemin d’une autre, Aigle Azur. L’une comme l’autre craignent la faillite et donc la suppression de l’ensemble de leurs emplois.Pour Aigle Azur, le tribunal d’Evry a prononcé la liquidation, mais a accordé un sursis jusqu’au 27 septembre pour qu’un repreneur se fasse connaître. D’abord sept, puis quatre offres de reprises auraient été confirmées. Des offres cependant insuffisantes, qui devront être revues pour laisser une chance et permettre la mise en place d’un plan de reprise viable. Les repreneurs potentiel ont donc jusqu’au 27 septembre pour se manifester.
Lundi 23 septembre, la direction d’XL Airways espère obtenir une issue plus favorable. Elle souhaite en effet qu’une procédure de recherche de repreneur soit enclenchée sous la direction du tribunal de Bobigny. Le patron de la société voudrait ainsi voir les négociations menées depuis plus d’un an auprès de compagnies, comme Air France, aboutir.
Demande de rendez-vous avec Air France
Ce dimanche 22 septembre, Laurent Magnin, fait donc savoir pas communiqué que sa société et son actionnariat ont demandé un rendez-vous à la compagnie Air France pour reprendre les discussions. Il espère ainsi passer un accord tel que celui négocié au printemps 2018.Le PDG De XL Airways interpelle également le gouvernement, et plus précisément la ministre en charge du secteur, Elisabeth Borne, sur les actes concrets qu’il pourrait faire. La ministre de la transition écologique et solidaire s’est récemment déclarée " soucieuse de l’emploi et de la préservation de l’activité ".
Il alerte sur l’urgence de la situation, ne disposant que de quelques heures avant l’audience du tribunal. Il demande donc la tenue d’une réunion entre l’actionnariat de la compagnie en difficultés, sa direction et Air France, sans oublier la puissance publique.
Une nécessaire remise en question du secteur
Laurent Magnin déplore la situation de sa compagnie ainsi que celle d’Aigle Azur à quelques jours à quelques jours d’écart à peine. Il estime qu’une concertation est indispensable dans ce secteur pour garantir l’avenir de l’ensemble du Pavillon Français, et évoque le rôle " majeur " d’Air France, et notamment dans la situation de XL Airways.Réglementation, charges et taxations sont aussi pointées du doigt et doivent alerter le gouvernement, selon le patron qui craint que d’autres opérateurs ne suivent bientôt la " même trajectoire que Aigle Azur et XL Airways ".