La compagnie aérienne XL Airways sera fixée sur son sort ce vendredi 4 octobre, à 14h (heure de Paris). La décision du tribunal de commerce de Bobigny est attendue. Il a reçu mercredi dernier une seule offre de reprise de dernière minute.
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Le tribunal de commerce de Bobigny va décider ce vendredi à 14 heures (heure de Paris) du sort de la compagnie XL Airways pour laquelle une seule offre de reprise de dernière minute a été présentée mercredi dernier.
Gérard Houa, qui était actionnaire minoritaire d'Aigle Azur -qui a mis la clé sous la porte le 27 septembre- via sa société Lu Azur, a déposé la seule offre examinée le tribunal.
Gérard Houa avait déjà déposé une offre de reprise pour Aigle Azur, qui n'avait pas été retenue par le tribunal de commerce d'Evry. "L'offre ne nous a pas paru offrir toutes les garanties nécessaires, mais la justice se laisse encore quelques heures pour délibérer" jusqu'à ce vendredi 14h (heure de Paris), a déclaré Laurent Magnin, le PDG de la compagnie. "Nous n'avons pas tous les éléments qui nous permettent de basculer profondément, complètement et sans aucun doute sur la continuation, même partielle de l'entreprise. C'est une attente terrible", avait-il ajouté mercredi dernier.
Lundi, la compagnie, placée en redressement judiciaire le 23 septembre, avait annoncé la suppression de tous ses vols.
Il défend le "positionnement unique" de sa compagnie à coûts réduits, créée en 1995, "attaqué depuis trois ans par des compagnies déficitaires souvent aidées par leurs Etats, comme Norwegian", la pionnière du modèle low-cost long-courrier qui exploite depuis 2016 des vols depuis Paris vers New York.
Le 27 septembre, Aigle Azur, spécialisée dans la desserte du bassin méditerranéen et de l'Algérie, a dû mettre la clé sous la porte faute de solution de reprise suffisamment solide pour cette compagnie créée en 1946 et qui emploie 1.150 salariés.
Gérard Houa, qui était actionnaire minoritaire d'Aigle Azur -qui a mis la clé sous la porte le 27 septembre- via sa société Lu Azur, a déposé la seule offre examinée le tribunal.
Suppression des vols vers La Réunion ?
La proposition de Gérard Houa prévoit de garder deux des quatre avions d'XL Airways et 48% du personnel en "prolongeant des liaisons vers l'Est notamment la Chine" et en arrêtant celles vers les Caraïbes, les États-Unis en basse saison, et La Réunion, a indiqué à l'AFP sur place un de ses proches, Philippe Bohn, ajoutant que Gérard Houa proposait "30 millions d'euros" pour la reprise de la compagnie.Gérard Houa avait déjà déposé une offre de reprise pour Aigle Azur, qui n'avait pas été retenue par le tribunal de commerce d'Evry. "L'offre ne nous a pas paru offrir toutes les garanties nécessaires, mais la justice se laisse encore quelques heures pour délibérer" jusqu'à ce vendredi 14h (heure de Paris), a déclaré Laurent Magnin, le PDG de la compagnie. "Nous n'avons pas tous les éléments qui nous permettent de basculer profondément, complètement et sans aucun doute sur la continuation, même partielle de l'entreprise. C'est une attente terrible", avait-il ajouté mercredi dernier.
Lundi, la compagnie, placée en redressement judiciaire le 23 septembre, avait annoncé la suppression de tous ses vols.
"Étranglé" par la concurrence
Le PDG de la compagnie Laurent Magnin estime que XL "se fait étrangler par des compagnies subventionnées ou pratiquant un dumping effréné".Il défend le "positionnement unique" de sa compagnie à coûts réduits, créée en 1995, "attaqué depuis trois ans par des compagnies déficitaires souvent aidées par leurs Etats, comme Norwegian", la pionnière du modèle low-cost long-courrier qui exploite depuis 2016 des vols depuis Paris vers New York.
570 collaborateurs
XL Airways emploie 570 collaborateurs et a transporté en 2018 quelque 730.000 passagers avec quatre Airbus A330, tous en leasing. Elle dessert essentiellement l'Amérique du Nord, notamment les États-Unis, les Antilles et la Réunion, mais aussi la Chine.Le 27 septembre, Aigle Azur, spécialisée dans la desserte du bassin méditerranéen et de l'Algérie, a dû mettre la clé sous la porte faute de solution de reprise suffisamment solide pour cette compagnie créée en 1946 et qui emploie 1.150 salariés.