Il y a 130 ans, un meurtre sordide sur l'Île-aux-Chiens a marqué l'histoire de l'archipel au point de devenir "l'affaire Néel". Retour sur l'unique exécution capitale ayant eu lieu à Saint-Pierre et Miquelon.
Un meurtre dans le coeur de la nuit sur une île, deux complices qui tentent de fuir et une exécution sordide. Les ingrédients sont réunis pour créer une affaire digne d'un roman policier. Mais l'histoire n'a rien d'un conte et 130 ans plus tard, l'archipel s'en souvient encore : l'affaire Néel.
En fin d'année 1888, Auguste Néel et Louis Ollivier, deux résidents de l'île aux Chiens, actuelle île aux Marins, décident de régler leurs comptes avec le père Coupard. Ce dernier habite avec Louis Ollivier et les deux hommes se disputent régulièrement. Jusqu'à la dispute de trop qui a poussé Ollivier à commettre l'irréparable. Avec Auguste Néel, ils assassinent le père Coupard, marquant l'histoire de l'île aux Chiens.
Rattrapés après une tentative de fuite vers le Canada, ils sont jugés et condamnés à mort. Une première dans l'archipel où les sentences étaient souvent commuées en peines à perpétuité. Mais pour l'exemple et à hauteur du choc pour les habitants, les autorités décident d'exécuter Auguste Néel, considéré comme le cerveau de l'opération. Une guillotine est amenée de Martinique et installée place Courbet à Saint-Pierre. Le 24 août 1889 au matin, Auguste Néel est décapité. La seule exécution publique jamais orchestrée à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Linda Saci et Robin Droulez vous racontent cette histoire dans ce reportage à découvrir :
En fin d'année 1888, Auguste Néel et Louis Ollivier, deux résidents de l'île aux Chiens, actuelle île aux Marins, décident de régler leurs comptes avec le père Coupard. Ce dernier habite avec Louis Ollivier et les deux hommes se disputent régulièrement. Jusqu'à la dispute de trop qui a poussé Ollivier à commettre l'irréparable. Avec Auguste Néel, ils assassinent le père Coupard, marquant l'histoire de l'île aux Chiens.
Rattrapés après une tentative de fuite vers le Canada, ils sont jugés et condamnés à mort. Une première dans l'archipel où les sentences étaient souvent commuées en peines à perpétuité. Mais pour l'exemple et à hauteur du choc pour les habitants, les autorités décident d'exécuter Auguste Néel, considéré comme le cerveau de l'opération. Une guillotine est amenée de Martinique et installée place Courbet à Saint-Pierre. Le 24 août 1889 au matin, Auguste Néel est décapité. La seule exécution publique jamais orchestrée à Saint-Pierre-et-Miquelon.
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