Importantes opérations de déneigement à Saint-Pierre

C’est un ballet bien orchestré dans les rues de Saint-Pierre. Derrière le ronronnement de la souffleuse, plusieurs camions attendent leur tour. Un à un, ils sont remplis de neige en quelques minutes seulement.

Déneiger pour anticiper

"Nous sommes huit agents sur le terrain de 7h30 à 20h, explique Pierre Legasse, chef d'équipe au service voierie de la mairie. L’objectif est d’évacuer le maximum de neige. Les quantités ne sont pas très importantes, mais si une ou deux tempêtes de neige arrivent par-dessus, ça va se compliquer donc il faut anticiper". Une fois les camions chargés de neige, ils vont ensuite décharger leur cargaison à la mer sur le quai du commerce.

Les opérations de déneigement ont lieu de manière bien précise à Saint-Pierre. "Les rues sont déneigées d’abord dans le bas de la ville, du nord au sud, puis d’est en ouest, on évite aussi les horaires d’école pour plus de sécurité", poursuit Pierre Legasse.

Sale temps pour les souffleuses

Ce jeudi matin, les équipes ont toutefois dû faire sans la souffleuse, immobilisée pour une opération de maintenance. "Un technicien doit intervenir pour améliorer l’insonorisation de la cabine, précise le chef d’équipe du service voierie de la mairie. Mais le dispositif sera adapté et la neige continuera d’être évacuée au godet".

Des mécaniciens mobilisés dans les ateliers

Évacuer la neige : même objectif pour les équipes de la DTAM, la Direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer. Elles aussi étaient mobilisées pour dégager les routes nationales de l’île. "Il y a des agents sur le terrain, mais aussi dans les ateliers mécaniques, explique Loïc Detcheverry, chef d'équipe d'exploitation à la subdivision des routes de la DTAM. Depuis ce matin, les mécaniciens sont à pied d’œuvre pour réparer la souffleuse. Ils viennent de terminer, elle va donc pouvoir reprendre la route". Et les opérations de déneigement pourraient se poursuivent car de nouvelles chutes de neige sont attendues.

Regardez ci-dessous le reportage de Laura Philippon et Aldric Lahiton.