Autorisation de Voyage Electronique (AVE) pour le Canada : méfiance face aux courtiers en ligne

drapeau canadien
C'est une mésaventure qui devrait inciter à la prudence. Une habitante de Saint-Pierre et Miquelon a payé 35€ au lieu de 7 CAD (dollars canadiens) pour sa demande en ligne du minivisa bientôt obligatoire pour transiter par le Canada.
Attention, méfiance donc dans vos démarches pour obtenir l’AVE, l’Autorisation de Voyage Electronique qui sera obligatoire dès la mi-mars si vous transitez par le Canada. La mésaventure vécue par une habitante de St Pierre pourrait se répéter à grande échelle.
Comme pour l’ESTA qui permet l’entrée aux Etats-Unis, plusieurs sites fleurissent sur le net, qui cherchent à vous vendre cette fameuse AVE, mais en prélevant une commission démesurée.

Facture quintuplée

Une fois complété le formulaire en ligne, la demande via ces sites d’intermédiaires vous coûtera autour de 35 € ou 50 dollars canadiens, contre 7 dollars soit 4 € 50 sur le portail officiel du gouvernement canadien.
Des sites des plus trompeurs, avec leur nom explicite comme avecanada, et leur drapeau canadien en page d’accueil. Mais il ne s’agit en fait que de courtiers basés sur l’Ile Maurice ou au Kansas et se présentant comme « agence d’assistance en ligne ».

Référencement sur les moteurs de recherche

Ces sites opportunistes jouent sur la méconnaissance des voyageurs, en achetant un bon référencement sur les moteurs de recherche afin d’apparaître en tête des requêtes. En contrepartie d’une commission exorbitante, ils n’apportent pourtant aucun service supplémentaire.
A éviter donc à tout prix.

Un seul site à connaître

Pour demander votre AVE, les autorités canadiennes et françaises délivrent le même message : il n’y un a qu’un site à retenir, celui du gouvernement du canada :  canada.ca/ave
L’AVE sera donc obligatoire dès le 15 mars prochain, pour les visiteurs aériens en transit au Canada qui ne sont pas porteur d’un visa. Elle sera valable pour 5 ans, mais à renouveler en même temps que votre passeport.

Enquête de Frédéric Dotte
 
Mise à jour : voyez ce reportage de Stéphane Bry et Jérôme Anger.