Escapade hivernale sur l’île aux marins à Saint-Pierre et Miquelon

Très fréquentée l'été, l'île aux marins est quasi-déserte durant la période hivernale.
À moins d’un kilomètre de Saint-Pierre, l’île aux marins est très fréquentée l’été. L’hiver, seuls quelques propriétaires viennent pêcher et vérifier l’état de leur maison. Reportage.
Il est 13h ce samedi sur le quai de Saint-Pierre. La mer est calme, le ciel dégagé, Sarah et Pascal Hacala chargent leur bateau direction l’île aux marins. Longue de 1 700 mètres, cette petite bande de terre se situe à moins d’un kilomètre de Saint-Pierre. Si l’été, elle fait le bonheur des vacanciers, l’hiver, peu de gens s’aventurent sur cette île. 

Le reportage de Laura Philippon et Claudio Arthur : 

Vérifier l’état de la maison

"Nous y avons construit une maison en bois en 1989, raconte Sarah. Durant la belle saison, nous y habitons de mai à septembre. L’hiver, dès qu’il y a une belle journée, on en profite pour aller vérifier l’état de la maison".
Après seulement quelques minutes de traversée, le bateau accoste à l’île aux marins. Au bout du quai, les chemins sont déserts, les maisons vides, seuls le vent et les vagues se font entendre.

Clé en main, Sarah emprunte les sentiers pour rejoindre la maison de bois. "Jusqu’à présent, les tempêtes n’ont jamais causé de dégât, mais c’est toujours rassurant de venir vérifier", confie-t-elle en ouvrant la porte. À l’intérieur, Sarah inspecte la cuisine, la chambre, la salle de bain et la mezzanine. "Je regarde s’il n’y a pas d’infiltration d’eau au sol, mais aussi au niveau du toit", explique-t-elle avant de sortir dans le jardin vérifier l’installation des batteries de panneaux solaires dans la remise.

La pêche aux oursins

Pendant ce temps, Pascal, lui, n’a pas trainé pour se mettre à l’eau. "La marée est parfaite pour pêcher les oursins", explique-t-il, équipé d’une combinaison, de seaux et de matériel de pêche.

Dans l’eau, il attrape un à un les oursins avec une longue pince. Entre deux prises, il en profite pour en déguster quelques-uns. "Mon père et mon frère pêchaient aussi dans ce coin, les oursins y sont gros et nombreux", remarque-t-il. Au bout d’une heure et demie, Pascal a déjà rempli ses seaux. "De quoi faire du pâté, en manger cru et faire plaisir aux amis", sourit-il.

Il est plus de 15 heures, la mer monte et le vent commence à souffler. L’heure pour Sarah et Pascal de quitter l’île aux marins un "havre de paix où même en quelques heures, on peut se ressourcer", sourit Sarah avant de larguer les amarres. 

Cliquez ici pour découvrir le diaporama (photos : SPM1ère) :
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