Passionnée de produits faits maison depuis plusieurs années, Christina Perrot a décidé de se lancer dans l’aventure de la savonnerie artisanale. Après une formation en métropole, elle s’est spécialisée dans la saponification à froid, une méthode de fabrication qui prend du temps.
Après une dizaine d’années aux cotés des personnes en situation de handicap, Christina Perrot a décidé de changer de vie et de faire de son passe-temps - la fabrication de savons maison - un métier.
Il lui a fallu plus d’un an pour effectuer les démarches nécessaires à la création de sa micro-entreprise, Bulle d’écume.
À lire aussi > Une campagne de communication pour inciter à consommer local à Saint-Pierre et Miquelon
Six savons sont prêts à être vendus, des produits qu’elle a d’ores et déjà fait tester par des amis et connaissances. Ces tests lui permettent d’avoir des retours de potentiels clients et d’améliorer ses recettes. Ces testeurs, elle leur a donné un surnom, elle les appelle ses « petites mousses ».
Ensuite, pour chaque savon, Christina Perrot doit remplir un dossier d’information produit cosmétique, c'est-à-dire que chaque produit qui sort de son laboratoire doit faire l’objet de contrôle. Le processus de fabrication, la recette mais également chaque ingrédient utilisé doivent être validés. Cette procédure administrative peut prendre jusqu'à douze semaines.
Afin d’anticiper les délais et la demande des clients, Christina Perrot a déjà envoyé un dossier de validation pour un shampoing solide.
Les idées pour de nouveaux produits fusent dans l’imaginaire de l’artisan. Un baume pour le corps ou encore l’utilisation de matières premières disponibles dans l’archipel comme l’eau de mer, les pissenlits ou encore les orties. L’idée est, à terme, de proposer un large choix de cosmétiques faits artisanalement, à Saint-Pierre et Miquelon.
Par souci d’économie, la cheffe d’entreprise a décidé de proposer à la vente ses produits dans cinq commerces de l’archipel, mais également en vente directe.
En complément de cette activité, Christina Perrot conserve un temps partiel dans l’éducation nationale pour lui permettre de conserver un revenu convenable en attendant qu’un jour elle puisse vivre de son artisanat.
Le reportage de Flavie Bry et Aldric Lahiton.
Une procédure longue et complexe
Il lui a fallu plus d’un an pour effectuer les démarches nécessaires à la création de sa micro-entreprise, Bulle d’écume.
À lire aussi > Une campagne de communication pour inciter à consommer local à Saint-Pierre et Miquelon
Six savons sont prêts à être vendus, des produits qu’elle a d’ores et déjà fait tester par des amis et connaissances. Ces tests lui permettent d’avoir des retours de potentiels clients et d’améliorer ses recettes. Ces testeurs, elle leur a donné un surnom, elle les appelle ses « petites mousses ».
Ensuite, pour chaque savon, Christina Perrot doit remplir un dossier d’information produit cosmétique, c'est-à-dire que chaque produit qui sort de son laboratoire doit faire l’objet de contrôle. Le processus de fabrication, la recette mais également chaque ingrédient utilisé doivent être validés. Cette procédure administrative peut prendre jusqu'à douze semaines.
D’autres produits pour élargir la gamme
Afin d’anticiper les délais et la demande des clients, Christina Perrot a déjà envoyé un dossier de validation pour un shampoing solide.
Les idées pour de nouveaux produits fusent dans l’imaginaire de l’artisan. Un baume pour le corps ou encore l’utilisation de matières premières disponibles dans l’archipel comme l’eau de mer, les pissenlits ou encore les orties. L’idée est, à terme, de proposer un large choix de cosmétiques faits artisanalement, à Saint-Pierre et Miquelon.
La vente directe privilégiée
Par souci d’économie, la cheffe d’entreprise a décidé de proposer à la vente ses produits dans cinq commerces de l’archipel, mais également en vente directe.
En complément de cette activité, Christina Perrot conserve un temps partiel dans l’éducation nationale pour lui permettre de conserver un revenu convenable en attendant qu’un jour elle puisse vivre de son artisanat.
Le reportage de Flavie Bry et Aldric Lahiton.