Un médecin neurovasculaire spécialiste des AVC en visite à Saint-Pierre et Miquelon

AVC : visite d'un spécialiste à Saint-Pierre et Miquelon
L’accident vasculaire cérébral peut être évité, et il est même possible d’en guérir. Un médecin urgentiste et neurovasculaire était en visite à Saint-Pierre et Miquelon. Facteurs de risque, prise en charge... Le docteur Benjamin Bouamra a expliqué le fonctionnement de cette pathologie.

Le cerveau privé d'oxygène, c'est ce qui se passe lors d'un accident vasculaire cérébral : un AVC. Une atteinte soudaine mais qui peut être évité et guérie. C'est une urgence. 

Ça peut se manifester soit par des troubles de la motricité au niveau d'un membre. Telle qu'une paralysie au niveau du bras ou de la jambe ou une paralysie au niveau du visage. Mais ça peut également être associé à des troubles du langage, qu'on appelle une aphasie ou éventuellement des troubles du langage.

Benjamin Bouamra, médecin urgentiste neurovasculaire

Que faire en cas de suspicion ?

Il faut appeler le 15. La prise en charge rapide de la personne est importante car "le cerveau a une tolérance très très faible à la privation d'oxygène ou de sang ", explique Benjamin Bouamra. Mais déplacer une personne en cas d'AVC est aussi un risque. La pathologie peut être mortelle. Le transport doit donc être assuré par des professionnels de santé. L'imagerie médicale est incontournable pour déterminer le type d'AVC et savoir quelle est la prise en charge adaptée. 

Quels sont les facteurs de risque ?

Toutes les maladies vasculaires peuvent être favorisées par l'hypertension artérielle, le diabète, le tabagiste, un fort taux de cholestérol dans le sang, mais aussi l'apnée du sommeil. 

Benjamin Bouamra, médecin neurovasculaire, c’est-à-dire, spécialiste des AVC exerce aux urgences du CHU de Besançon. Il était en visite dans l'archipel et l'invité du journal télévisé présenté par Viviane Dauphoud-Eddos. 

©saintpierreetmiquelon