C'est une journée historique. La flamme olympique est bien arrivée à Marseille en ce mercredi 8 mai. Un évènement suivi dans le monde entier auquel Fanny Da Silva participe, le tout aux premières loges. "Je suis restée 4 heures debout à attendre mais je suis très bien placée, vraiment devant".
De la patience mais une expérience hors norme pour cette sportive saint-pierraise installée aujourd'hui à Marseille. "J'ai pu voir Florent Manaudou à la sortie du Belem, c'est beaucoup d'émotions, j'ai eu la chair de poule". Le nageur, quadruple médaillé olympique, est le premier relayeur de la flamme sur le sol français.
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Allumée à Olympie en Grèce le 16 avril dernier, la flamme est arrivée en France à bord du Belem. Un voilier majestueux trois-mâts déjà venu dans l'archipel en juillet 2008 notamment. À 79 jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris, le symbole des JO entamera un long parcours un peu partout dans le pays avant d'arriver à la capitale le 26 juillet prochain.
Les Jeux Olympiques débarquent en France
Artistes, musique, cornemuses, sirènes, feux d'artifice... la France voit les choses en grand pour cette cérémonie regroupant près de 150 000 spectateurs sur le port de Marseille. Tous se sont retrouvés dans le port de la cité phocéenne pour un spectacle grandiose, soit un avant-goût de ce qui se prépare pour les JO cette année à Paris.
Je vis un moment unique !
Fanny Da Silva.
Une cérémonie festive aux couleurs du sport et de la musique
Dans une foule massive, Fanny Da Silva profite de ce moment qu'elle qualifie "de fête et de partage". Une fête pleine de surprise. Le rappeur Jul, qui n'était pas annoncé, a enflammé le chaudron olympique sur une scène un peu particulière, spécialement installée au Vieux-Port de Marseille : une piste d'athlétisme flottante. Le chanteur Soprano figure également parmi les têtes d'affiche de cette soirée.
Ça annonce le début d'un bel évènement.
Fanny Da Silva.
"Tout le monde a le sourire, ça regroupe toutes les nations", se réjouit Fanny Da Silva. Pour la jeune femme, passionnée de course à pied et de sport en général, il était impératif d'être sur place. "L'évènement se passe à 800 mètres de chez moi, je devais être là, c'est historique pour la France".
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Un regret : que la flamme ne soit pas passée par l'archipel
L'athlète regrette de son côté que cette flamme olympique ne soit pas passée par l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon, l'un des trois territoires ultramarins (avec Mayotte et Wallis-et-Futuna) à ne pas être du parcours :
Saint-Pierre et Miquelon fait partie des Jeux Olympiques du fait que cela se passe en France ! Je trouve ça dommage que la flamme n'y passe pas. Il y a déjà beaucoup d'argent donné, ça ne coûte pas forcément beaucoup plus cher pour aller dans un territoire.
Fanny Da Silva, athlète