Dans l'archipel, une nouvelle campagne de balisage pour mieux connaître les phoques

Des scientifiques de la DTAM et de métropole participent actuellement à un programme qui vise à mieux connaître les phoques et leur façon de vivre. Pour suivre leurs déplacements et identifier leurs zones de chasse, ils ont posé sur eux des balises.
L'opération est délicate : partir en mer, capturer des phoques en posant des filets et parvenir à les endormir pour leur poser des balises. "On colle la balise avec de la colle sur le poil directement et on fait quelques prélèvements biologiques au passage", explique Cécile Vincent, enseignante chercheuse à l'université de la Rochelle. 

Cette étude, qui s'inscrit dans le cadre du programme COPEMAM, vise à suivre les déplacements des phoques pour mieux connaître leurs zones de chasse, et leurs habitudes, ainsi que leurs interactions avec les activités humaines. 

 

Pas de surpopulation d'un point de vue biologique

 

"D'un point de vue biologique, on ne peut pas dire qu'il y a trop de phoques. (...) Clairement, si les phoques sont ici, c'est qu'ils trouvent les ressources dont ils ont besoin. Est-ce que ça fait bon ménage ou non avec les activités humaines ? C'est une autre question, mais qui ne relève pas de la biologie. "

Cécile Vincent, enseignante chercheuse à l'université de la Rochelle


Les résultats définitifs de cette étude ne seront connus qu'en 2022.

Le reportage de Charlotte Boniteau, Jérôme Anger et Clémentine Baude. 
 
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