Comme tous les dimanches, les amateurs du tir sportif viennent s’entraîner au stand Henri Sautot, peu importe la météo.
Une passion qu’Abel Goineau avait peur de voir disparaitre, en même temps que ce club qu’il a dirigé pendant plusieurs années : "Je crois qu'il y avait aussi le fait que le tir était devenu quelque chose de démodé. Aujourd'hui, on voit que ça se renouvelle. Tous les ans on a des nouveaux, et ça fait plaisir."
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"J'avais peur"
Parmi les nouveaux licenciés, ce couple venu de métropole. Casque vissé sur les oreilles, Monsieur et Madame vident leur chargeur sur les cibles. Avant d’arriver dans l’archipel, Florence n’avait jamais touché à une arme à feu. Elle raconte : "J'avais peur des armes, je me suis dit qu'en les connaissant, j'aurais moins peur. Et du coup, bilan : j'ai effectivement moins peur."
Regardez le reportage d'Arnaud Delayre et Jérôme Anger :
Armes de la Seconde Guerre mondiale
Armes de la Seconde Guerre mondiale, revolver, fusil à lunette, carabine à plomb... L’association met des armes à disposition pour ses licenciés mais certains ramènent leur propre matériel. Selon le niveau et les objectifs du tireur, le type d’équipement varie.
Pour du tir plus ludique, il vaut mieux privilégier les munitions de faible puissance, notamment aussi pour une question de coût.
Frédéric Levavasseur, trésorier de l'association de tir
Cette passion est mise à mal par des problèmes d’importation. L’association avait prévu des animations découverte pour le 14 juillet dernier. Elles ont dû être annulées par manque de munitions.