Au bout d'un sentier de caillebottis, entre les épinettes de la forêt boréale, les archers, petits et grands, rejoignent les cibles installées en pleine nature.
Des cibles animalières
Et pas n'importe quelles cibles : crapaud, sanglier, ours et même... un zombie. Au total une vingtaine de figurines géantes qui permettent aux archers de s'exercer à une nouvelle technique, plus ludique que les traditionnelles cibles concentriques dites "anglaises". Chaque cible comporte également un marquage de la zone précise à atteindre, la "zone tuée". Président de La Flèche boréale, Alexandre Geoffroy explique que lors de concours officiels, ces zones peuvent être également marquées de chiffres rendant le tir à effectuer plus délicat, avec un décompte des points à la fin.
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De cible en cible, comptez une heure et demi pour boucler le parcours à travers bois. Et tout le monde y trouve son compte. Des plus jeunes tireurs en herbe, jusqu'aux archers confirmés. À l'image de Thierry Artano, un habitué de la chasse au chevreuil, à l'arc, dans le Cap de Miquelon.
Cela permet d'avoir une première approche [du tir], une bonne prise en main de l'arc. Et de savoir tirer sans connaître la distance.
Thierry Artano, chasseur à l'arc
La pratique devrait encore se développer, grâce à de nouvelles cibles commandées par l'association. La Flêche Boréale invite les pratiquants à venir avec leurs propres flèches, et le port de bottes est également conseillé.
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Le reportage de Linda Saci et Allison Audoux