Immersion au cœur de la première édition de la Diagonale du Caillou

Ce samedi avait lieu la première édition du nouveau rendez-vous des coureurs de l’archipel : la Diagonale du caillou. Un trail entre terre et mer, entre route goudronnée et chemin sinueux qui a tenu toutes ses promesses. Retour sur l’évènement.

Il est 8h30 en ce dimanche matin dans l'anse du cap à Brossard. Le vent cingle la cinquantaine de coureurs et marcheurs entassés sur la ligne de départ. Emmitouflés derrière un cache-cou, ou réchauffés par quelques petits mouvements préparatoires à l’effort, tous se préparent à avaler les 30 kilomètres de la première édition de la diagonale du caillou.

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Un effort colossal attend les sportifs. Au programme, de la route goudronnée en proie aux rafales de vent et les chemins escarpés des hauteurs de Saint-Pierre. Un trail aux allures de casse-pattes qui a su ravir les téméraires du jour.

Des favoris aux rendez-vous

Ils seront restés ensemble jusqu'au bout. Jean-Philippe Pigeon et Etienne Delrue n'ont jamais pu se départager pour cette première édition de la Diagonale du Caillou. Alors, ils ont gagné ensemble avec une arrivée main dans la main. Les deux hommes se partagent alors la première place.

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Du côté des femmes, Céline Bousrez s'est quant à elle imposée en solitaire avec un joli temps de 3h25’35. Malgré sa méconnaissance de la pratique du trail, elle s'est régalée tout en performant.

Je suis vraiment contente. Ça s'est vraiment bien passé. Bien que je ne sois pas une traileuse, je suis parti tranquille et j'étais bien du début à la fin."

Céline Bousrez

Mais la diagonale, c'est aussi une affaire d'épreuves par équipes. Et à ce petit jeu, Claudio Arthur, Elsa Knosp et Yannick Drake sont arrivés les premiers. Les trois coureurs ont su tirer les points forts de chacun pour s'imposer en relais.

Du dépassement de soi aussi

Aussi et surtout, le trail est une épreuve idoine pour se surpasser. Une course contre soi-même plus qu'à la poursuite d'un temps particulier. 30 kilomètres, c'est long. Samedi, beaucoup d'entre eux ont affronté le dénivelé et les sentiers étroits où l'on est contraint de faire attention à chacun de ses pas en allant au bout de soi-même.

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Il y a aussi de ces sportifs, ceux qui ont terminé les trente kilomètres en ralentissant l'allure ou en marchant. Rien de bien grave. Le sport, c'est repousser ses limites. Jusqu'à apercevoir la ligne d'arrivée, puis la franchir.