L'orgasme, une expérience qui fait l'objet de nombreuses idées reçues

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Chaque année depuis 2006, le solstice d’hiver est également la date dédiée mondialement à l’orgasme. Initié par deux activistes américains Donna Sheehan et Paul Reffell, ce rendez-vous vise l’objectif ambitieux d’utiliser l’orgasme pour réduire les violences dans le monde. Depuis, c’est surtout devenu un moyen d’encourager la pédagogie à la sexualité.

On le surnomme parfois « la petite mort » et c’est loin d’être un hasard. L’orgasme a souvent été perçu de manière négative. Associé pendant longtemps à l’hystérie chez la femme, il fait encore aujourd’hui l’objet d’une grande méconnaissance. Le clitoris par exemple est représenté depuis quelques années seulement dans nos livres de biologie et il a fallu attendre octobre dernier pour qu’une étude définisse le nombre de terminaisons nerveuses de cet organe : plus de 10 000.

Qu’est-ce qu’un orgasme ?

On l’associe chez certains à des manifestations physiques comme des spasmes, ou encore à l’accélération du rythme cardiaque et respiratoire, mais l’orgasme reste une expérience très personnelle. Souvent assimilé à la sécrétion de liquide séminal, comprendre l’éjaculation, le plaisir sexuel continue de véhiculer de nombreuses idées reçues. Déconstruire et informer, c’est justement l’un des rôles de Marine Roulet, intervenante en sexologie depuis septembre dernier à l’association « Action, Prévention, Santé » à Saint-Pierre. Elle s’est entretenue avec Elise Marné.

L'entretien intégral à retrouver ici:

Comment s'informer ?

Sur les réseaux sociaux, la sexologue note l’apparition de comptes pédagogiques comme  « Orgasme et Moi » et « Jouissance Club », des contenus informatifs sérieux.

C'est important de s'écouter. Il faut que tout le monde soit à l'aise et consentant et que ça ne soit pas une pression.

Marine Roulet - Intervenante en sexologie à l'APS

A Saint-Pierre, l’association « Action, Prévention, Santé » dispose également de documents d’information et de livres consultables sur place ou à emprunter.

Lien vers le site de l'Association Action Prévention Santé : ici