D’ici 2018, Saint-Pierre aura un internat pour accueillir les lycéens de Miquelon logés jusqu’à présent dans des familles ou des pensions d’accueil. L’annonce a été faite, vendredi 17 juin, par la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, en visite dans l'archipel.
C’est la principale annonce de la ministre des Outre-mer en visite à Saint-Pierre et Miquelon. George Pau-Langevin s’est réjouie ce vendredi 17 juin de la création d’un internat à Saint-Pierre. Destiné à accueillir les lycéens de Miquelon, il devrait voir le jour, au mieux, en septembre 2018 dans le cadre du dispositif des internats de la réussite.
"Les financements sont bouclés, nous allons pouvoir démarrer et je m’en réjouis car j’ai compris que c’était éminemment attendu pour la formation des jeunes de Miquelon et surtout pour leur qualité de vie", a déclaré la ministre des Outre-mer, lors d’une table ronde au lycée de Saint-Pierre, avec les enseignants et quelques élèves.
"Il s’agit d’en faire un espace éducatif, moderne et jeune qui amène toutes les conditions de la réussite des élèves", a réagi Régine Vigier, chef des services de l’Education Nationale à Saint-Pierre et Miquelon. "L’idée est d’avoir un lieu de rencontre où les Miquelonnais pourraient aussi accueillir leurs copains Saint-Pierrais".
Regardez le reportage d'Emilie Boulanger et Alain Rebmann :
S’inscrivant dans le cadre du dispositif national des internats de la réussite, il bénéficiera de crédits de l’Education Nationale, de l’Outre-mer et de l’agence pour la rénovation urbaine. Un partenariat de l’Etat avec le Conseil Territorial assurera le fonctionnement de l’internat.
"C’est parfois compliqué", explique Quentin Lucas, élève de Terminal, qui comme beaucoup, a quitté Miquelon à l’âge de 15 ans pour suivre sa scolarité à Saint-Pierre. "Il faut faire de nombreuses démarches soi-même, aller chez le médecin par exemple et nous ne sommes pas forcément aidés", poursuit Quentin Lucas.
"Certaines familles de pension nous aident mais d’autres ne sont pas forcées de le faire. Pour certains, ça s’est déjà très mal passé, ils avaient du s’en aller en cours d’année, explique Quentin. Partir le dimanche la boule au ventre pour aller dans la pension, ça ne devrait pas se produire".
Selon le lycéen, cet internat va permettre de "pallier toutes les problématiques, comme l’éloignement mais aussi l’intégration à Saint-Pierre".
"Les financements sont bouclés, nous allons pouvoir démarrer et je m’en réjouis car j’ai compris que c’était éminemment attendu pour la formation des jeunes de Miquelon et surtout pour leur qualité de vie", a déclaré la ministre des Outre-mer, lors d’une table ronde au lycée de Saint-Pierre, avec les enseignants et quelques élèves.
Capacité d’accueil de 26 jeunes
L’internat doit accueillir 26 jeunes, 13 garçons et 13 filles. Il y aura un service de restauration pour les lycéens mais aussi une partie éducative avec des animateurs et des éducateurs qui accompagneront les jeunes."Il s’agit d’en faire un espace éducatif, moderne et jeune qui amène toutes les conditions de la réussite des élèves", a réagi Régine Vigier, chef des services de l’Education Nationale à Saint-Pierre et Miquelon. "L’idée est d’avoir un lieu de rencontre où les Miquelonnais pourraient aussi accueillir leurs copains Saint-Pierrais".
Regardez le reportage d'Emilie Boulanger et Alain Rebmann :
Un partenariat Etat - Conseil Territorial
Ce nouvel établissement pourrait voir le jour sur l’actuel parking en contre bas du lycée Letournel dans le centre ville de Saint-Pierre.S’inscrivant dans le cadre du dispositif national des internats de la réussite, il bénéficiera de crédits de l’Education Nationale, de l’Outre-mer et de l’agence pour la rénovation urbaine. Un partenariat de l’Etat avec le Conseil Territorial assurera le fonctionnement de l’internat.
La satisfaction des lycéens de Miquelon
Cette annonce a été applaudie par les lycéens de Miquelon, ainsi que leur famille. Jusqu’à présent, les jeunes étaient contraints de loger à Saint-Pierre dans des familles ou des pensions d’accueil.Partir le dimanche la boule au ventre pour aller dans la pension, ça ne devrait pas se produire
"C’est parfois compliqué", explique Quentin Lucas, élève de Terminal, qui comme beaucoup, a quitté Miquelon à l’âge de 15 ans pour suivre sa scolarité à Saint-Pierre. "Il faut faire de nombreuses démarches soi-même, aller chez le médecin par exemple et nous ne sommes pas forcément aidés", poursuit Quentin Lucas.
"Certaines familles de pension nous aident mais d’autres ne sont pas forcées de le faire. Pour certains, ça s’est déjà très mal passé, ils avaient du s’en aller en cours d’année, explique Quentin. Partir le dimanche la boule au ventre pour aller dans la pension, ça ne devrait pas se produire".
Selon le lycéen, cet internat va permettre de "pallier toutes les problématiques, comme l’éloignement mais aussi l’intégration à Saint-Pierre".
Visite de l’école primaire
Un peu plus tôt, la ministre des Outre-mer s'était rendue à l’école primaire du Feu rouge à Saint-Pierre pour rencontrer les élèves d’une classe de CP. Durant cette journée, il a aussi été question du collège connecté de Miquelon ou encore des projets culturels pour rompre l'isolement des élèves de l'archipel.