Michèle Foliot n'a pas fait de la peinture son métier. Institutrice en maternelle, elle a pourtant passé sa vie derrière un chevalet. L'un de ses premiers tableaux, elle le réalise à l'âge de 14 ans. Une toile qu'elle continue d'exposer chez elle, dans sa salle à manger.
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Le goût de l'art, elle le révèle d'abord dans le stylisme. Diplômée de l'université de coupe et de haute couture de Paris, elle tombe amoureuse du travail du peintre du XIXe siècle Jean-Baptiste Corot. Elle réalise une trentaine de reproductions de ses chef-d'oeuvres, qu'elle expose et vend en métropole. "À l'époque, les copies intéressaient beaucoup le public métropolitain, se rappelle-t-elle. Ici dans l'archipel, ce n'était vraiment pas le cas, mais ça a changé".
Une prochaine exposition sur la prohibition
Michèle Foliot n'en a pas terminé avec la peinture. Elle voudrait même transmettre sa passion. "Tout le monde n'est pas doué, mais tout le monde peut peindre", dit-elle malicieusement. Après avoir beaucoup représenté la mer, elle prépare désormais une série de toiles sur la prohibition, sur la base de photos inédites. L'exposition est prévue pour 2022.
Le portrait de Michèle Foliot, par Linda Saci et Claudio Arthur