Le texte sur la réforme des retraites ne fait pas l'unanimité auprès des mouvements politiques locaux

Le projet de réforme des retraites a débuté ce lundi 6 février à l'Assemblée nationale. Le groupe parlementaire Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires ont déposé 130 amendements.
Les débats sur le projet de réforme des retraites ont débuté ce lundi 6 février à l'Assemblée nationale. L'examen du texte durera deux semaines. Dans l'archipel, Patrick Lebailly d'Ensemble pour Construire et Tatiana Vigneau-Urtizbéréa de Cap sur l'Avenir se disent contre ce projet.

Les débats se poursuivent depuis ce lundi 6 février dans la sphère politique. Les députés examinent le texte de loi à l'Assemblée nationale en séance publique. 

Un projet de loi gouvernemental qui cristallise les critiques, à commencer par celles d'une majorité des députés d'outre-mer. Tous critiquent l'absence totale de prise en compte des spécificités du travail, de la vie chère et des retraites en Outre-mer.

Retour sur cette première journée d'examen du texte à l'Assemblée nationale avec Jean-Michel Mazerolle et Leila Zellouma.

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Quelle est la position des mouvements politiques locaux par rapport au texte porté par le gouvernement ? 

Localement, ce texte sur le projet de réforme des retraites qui fixe le départ à 64 ans est jugé "trop violent" par Patrick Lebailly, vice-président du mouvement Ensemble pour Construire. 

Il faudrait retourner à la table des négociations avec les syndicats et travailler sur ce sujet et arriver à trouver d'autres solutions qu'un départ aussi tardif.

Patrick Lebailly, vice-président d'Ensemble pour Construire

La réaction de Patrick Lebailly interrogé par Martine Briand et Jérome Anger.

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De son côté, Tatiana Vigneau-Urtizbéréa, vice-présidente de Cap sur l'Avenir trouve cette réforme "injuste" et souligne qu'aucun des membres de son mouvement " ne cautionne le fait qu'on recule le départ à la retraite à 64 ans".

Après il y a certains points qui peuvent se discuter. On ne dit pas que rien ne doit évoluer. Aujourd'hui ce qui est très triste, c'est qu'on va chercher sur les travailleurs l'argent qui manque dans les caisses.

Tatiana Vigneau-Urtizbéréa, vice-présidente Cap sur l'Avenir

On écoute Tatiana Vigneau-Urtizbéréa au micro de Martine Briand et de Jérome Anger.

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