Sur l'archipel, trois services ont recours à ce fameux chlorure de sodium (NaCl pour les chimistes) pour leurs interventions en cas d'annonce d'épisode météorologique : ceux de la DTAM (Direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer) et municipaux des communes de Saint-Pierre et Miquelon.
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Car le produit est une solution rapide et efficace contre la neige et le verglas : répandu avant une chute de neige, il abaisse le point de congélation de l'eau, empêchant ainsi la formation de verglas jusqu'à des températures de - 12 degrés Celsius.
315 tonnes en moyenne par an sur l'archipel
Lors de la période hivernale 2023-2024, près de 300 tonnes de sel avaient été utilisées sur Saint-Pierre à la fois par la DTAM sur la route du littoral et autres routes de sa responsabilité en extérieur de zone urbaine et par les services municipaux sur le centre-ville.
Sur Miquelon, la mairie en achète 30 tonnes pour deux saisons, mais c'est la DTAM qui ensuite gère et répand.
Mais certaines saisons, le total de produit répandu a parfois atteint les 400 tonnes sur l'ensemble de Saint-Pierre. D'où la nécessité pour la commune de construire un nouveau hangar de stockage en zone artisanale afin de stocker des quantités suffisantes, car actuellement le hangar partagé avec la DTAM ne permet d'entreposer que 200 tonnes. Coût du projet, près d'un million 275 mille euros, financés à 80 % par le Fonds Exceptionnel d'Investissement, le reste par la Ville de Saint-Pierre.
Inconvénient : le côté abrasif du produit qui nécessite de protéger le dessous des véhicules par un recouvrement de produit au moins tous les deux ans. Et de nettoyer ses chaussures aussi quand on revient de marcher sur des chaussées ou trottoirs salés.
Le reportage de Marie Paturel et Sony Chamsidine :