Les zones de pêches locales photographiées par une brigade de surveillance de la garde côtière de Martinique

A bord de l'avion de la brigade de surveillance du service de la garde côtière des Antilles des équipements sophistiqués.
Après 11 heures de vol avec escales, un avion de la brigade de surveillance du service de la garde côtière des Antilles est en mission à Saint-Pierre et Miquelon. Une escale d'une semaine mise sur pied par les service des douanes et des affaires maritimes.

Il est arrivé de Fort de France en Martinique le 28 juin dernier. Le Beechcraft 350 de la brigade de surveillance du service de la garde côtière basé aux Antilles est dans l'archipel pour plusieurs jours.

À lire aussi : Le scientifique Olivier Adam plaide pour davantage d'éthique dans l'étude des océans

Son équipage a pour objectif de réaliser des vues aériennes des zones de pêches. Mais ce ne sont pas les seules missions de la brigade qui œuvrent depuis trois ans pour les douanes, puisque celle-ci lutte aussi contre les trafics illicites, les pollutions, les pêches illégales. Elle mène également des recherches et des missions de secours en mer.

La surveillance des pêches consiste, avec cet avion, à pouvoir repérer dans les zones autorisées ou interdites, des infracteurs [...] On peut aussi observer tout rejet à la mer de poissons faisant référence à des quotas.

Christophe Fontaine, pilote et commandant de bord

Pour effectuer leur mission, les membres d'équipage disposent d'équipements de haute technologie. Et il y a de quoi faire car le dernier contrôle aérien des zones de pêches remonte à 25 ans.

Ce sont des spécialistes en matière d'identification des navires et on peut très vite savoir qui est propriétaire du navire même s'il est à l'autre bout du monde.

Bruno Hamon, directeur service douanes de Saint-Pierre et Miquelon

Une collaboration qui pourrait avoir de nouveau lieu l'an prochain comme le souhaite le directeur des services des douanes de l'archipel. Un partenariat avec la gendarmerie pourrait aussi être envisagée.

Le reportage de Claire Arrossaména et d'Anastasia Laguerra.

©saintpierreetmiquelon