Depuis le 4 janvier, l'eau de Miquelon n'était plus consommable. En cause, des propriétés physico-chimiques au-dessus des seuils recommandés.
Les dernières analyses communiquées par la Préfecture et l'Agence territoriale de santé ce jeudi 18 janvier, n'indiquent plus de contrainte à sa consommation : "L'eau d'alimentation est conforme aux exigences de qualité pour les paramètres."
Toujours un léger dépassement de turbidité
En cause lors de cette interdiction de consommer l'eau, un taux de fer trop élevé et une trop forte turbitité. Ce premier paramètre est revenu à la normale : 180 µg/l de fer pour un seuil établi à 200 µg/l. Quant à la turbitité, l'ATS indique : "un léger dépassement pour le paramètre turbidité."
Des mesures correctives ont été mises en place par la commune de Miquelon et la valeur de la turbidité mesurée ce jour (0,28 NFU) est conforme.
Service santé-environnement, ATS de Saint-Pierre et Miquelon
Une réflexion en cours
Pour endiguer ce problème à long terme, un chimiste est venu de métropole afin de lancer des pistes de réflexions.
Pour Franck Detcheverry, maire de Miquelon-Langlade, "Il y a plusieurs solutions envisagées : modifier le process de la station, l'injection de certains réactifs se fera à des moments différents durant le traitement de l'eau pour améliorer cette problématique du fer. Autre solution : installer un réchauffeur pour l'eau, un système onéreux. Dernier point : utiliser de nouveaux réactifs."
Avant de mettre en place ces solutions, le chimiste est parti en métropole avec de l'eau de Miquelon afin de tester ces nouveaux réactifs. Pour l'heure, 40 000 euros ont été dépensés par la mairie de Miquelon pour gérer cette crise.
Davantage de précisions avec Franck Detcheverry, maire de Miquelon-Langlade :