Si l'inflation n'était pas si forte, le paysage économique local serait presque réjouissant. C'est ce qui ressort des tendances conjoncturelles du deuxième trimestre 2022 publiées par l'Institut d'émission des départements d'Outre-mer, l'Iedom. L'archipel laisse derrière lui les effets de la pandémie.
Maintien de la consommation
Les investissements par exemple ont augmenté entre fin mars et fin juin : +25,5% d'importations en valeur à destination des entreprises. La consommation des foyers se maintient : +4,8% d'importations en valeur à destination des ménages, +13,1% de vente de véhicules particuliers.
Autre indicateur encourageant : les échanges commerciaux. Ils augmentent avec des hausses à la fois sur les importations (+13,1% en valeur) et sur les exportations (+15,4% en valeur).
Des chiffres à relativiser
Une situation qu'il faut toutefois relativiser. Car s'il on prend en compte l'inflation locale de 9,32% en un an et la dépréciation de l'euro face au dollar canadien, ces chiffres sont à nuancer.
Les explications d'Adrien Develay et Aldric Lahiton :