La chasse aux mauvaises herbes ne lui fait pas peur. Les deux genoux dans la terre, Didier Girardin n'hésite pas à arracher tout ce qui pourrait gêner la pousse de ses pommes de terre.
Passionné depuis des années, ce Langladier d'adoption rythme ses journées autour du jardinage.
En plus de son potager personnel, il exploite un terrain de la collectivité territoriale depuis 3 saisons.
On a fait une demande à la collectivité (...) pour une culture de pommes de terre. On a signé une convention avec eux et on a eu une location de ce terrain à l'année.
La parcelle d'environ 300 mètres carrés, située vers Ignachi à Langlade, était innocupée. Didier y a vu une opportunité, non seulement afin de pratiquer sa passion mais aussi pour bénéficier de produits frais et locaux.
Exploiter des terrains innocupés et apprendre la permaculture
Cette activité, Didier la partage avec son ami Yannick James. Lui s'est mis au jardinage un peu plus tard, il y a 7 ou 8 ans environ. "On mange ce qu'on produit, on sait ce qu'on mange et c'est un passe-temps très intéressant", explique-t-il.
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Des aliments 100% biologiques, sans pesticide... et les deux hommes apprennent également, en autoditacte : la permaculture.
Cette méthode agricole nécessite une légère intervention de l'homme mais les éléments priment et favorisent une productivité naturelle.
On a autant de résultats de cette façon qu'avec la culture traditionnelle. Il n'y a pas de labour, il n'y a pas d'apports ou il n'y a pas à retourner la terre. C'est plus facile et c'est agréable.
Le jardinage, une activité en plein essor
Non loin, dans un champs voisin, Dimitri Brulé commence le travail pour une première saison.
Pour le moment, il analyse le terrain et pense planter des légumes pouvant pousser dans du sable : poireaux, carrottes ou pommes de terre.
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Il y a pas mal de gens que je connais qui font du jardinage et qui ont construit des serres à Langlade.
Comme pour ces trois jardiniers amateurs, la discipline séduit de plus en plus les habitants de l'archipel. Alors tous à vos potagers !
Le reportage de Claudio Arthur :