Retour au temps des fermes à Miquelon-Langlade

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Il fut un temps, où de nombreuses fermes existaient encore à Miquelon-Langlade. Les fermes Chaignon, Olivier, Capandéguy ou encore Detcheverry... Autant de familles qui ont marqué l'histoire de l'agriculture locale du XIXème siècle à la fin des années 1970. Les fermes étaient Installées principalement autour de l'isthme, certains descendants de ces familles de fermiers restent encore attachés aux terres de leurs ancêtres.

Intéressée par l'histoire de Saint-Pierre et Miquelon, la journaliste Martine Briand est partie à la rencontre des descendants de fermiers. ils livrent avec émotion les souvenirs de leurs étés à la ferme, les anecdotes de leurs ancêtres, ou les récits racontés dans la famille depuis plusieurs générations. 

Grâce à des archives issues notamment de collections familiales, ce documentaire nous plonge au cœur d'une époque ou l'agriculture tenait une place importante.

Le travail des fermiers et de leur famille était sans relâche. La culture de légumes, de céréales et l'élevage des animaux demandaient à chaque membre de la famille -enfants compris- d'avoir sa tâche attitrée.

Le beurre que nos mères faisaient, on le portait à la semaine à Miquelon et on en envoyait aussi sur Saint-Pierre

Pierre Detcheverry

Pour la consommation familiale, puis pour le marché local, toutes ces cultures ont même été destinées aux marins espagnols de passage dans l'archipel.

Presque chaque personne avait au moins une chèvre, un mouton ou une vache. Tout ça c'était en liberté

Roger Etcheverry

Le climat, la particularité du sol, l'isolement ont souvent eu raison des exploitations agricoles. 

Les dernières fermes traditionnelles de Miquelon Langlade ont fermé  à la fin des années 1970.

Le temps des fermes, documentaire réalisé par Martine Briand.

©saintpierreetmiquelon