Dimanche, un navire des garde-côtes canadiens a fait escale à Saint-Pierre. A son bord, une mission scientifique tente d'élucider le mystère des variations de températures des fonds marins dans la baie de Fortune et autour de Saint-Pierre et Miquelon.
Il y a quelques mois, l’IFREMER remarquait d’importantes variations de températures et des courants inexpliqués autour de l'archipel. L’analyse de ce phénomène se poursuit. Des mouillages ont été relevés hier par les scientifiques qui se trouvaient à bord du navire canadien.
Les 11 bouées en question étaient reliées à des capteurs capables d'enregistrer la température toutes les 2 minutes. Ils avaient été installés en mai et juillet dernier par 60 mètres de fond. Programmés pour remonter à la surface dimanche à 6h30 dimanche matin, ils ont été récupérés avec succès par la mission scientifique qui se trouvait à bord du Vladykov.
Pendant deux ans, les chercheurs collectent des données. A partir du mois de mai prochain, ils débuteront l'analyse, une étape qui doit durer un an. Elle devrait permettre de mieux comprendre et prévoir les courants marins dans la région et d'ouvrir ainsi de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines.
Les détails avec Angélique Le Bouter et Alain Rebmann :
Les 11 bouées en question étaient reliées à des capteurs capables d'enregistrer la température toutes les 2 minutes. Ils avaient été installés en mai et juillet dernier par 60 mètres de fond. Programmés pour remonter à la surface dimanche à 6h30 dimanche matin, ils ont été récupérés avec succès par la mission scientifique qui se trouvait à bord du Vladykov.
La collaboration de la France et du Canada
Parmi eux, deux doctorants. Le chef de mission, Sébastien Donnet travaille sur les changements de températures sur le long terme dans la baie de Fortune. Marion Bezaud, elle, s'intéresse aux variations sur quelques heures autour de Saint-Pierre et Miquelon. C'est la première fois que des scientifiques canadiens et français travaillent conjointement dans le domaine de l'océanographie physique.Pendant deux ans, les chercheurs collectent des données. A partir du mois de mai prochain, ils débuteront l'analyse, une étape qui doit durer un an. Elle devrait permettre de mieux comprendre et prévoir les courants marins dans la région et d'ouvrir ainsi de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines.
Les détails avec Angélique Le Bouter et Alain Rebmann :