Si le Grand Colombier est surtout connu pour ses emblématiques macareux, guillemots et petits pingouins, il l'est moins pour le pétrel. Pourtant, cet oiseau y niche en toute discrétion. Une équipe de l'Office français de la biodiversité observe actuellement cette espèce pour mieux cerner la colonie.
Nommé le satanique en Bretagne et l'hirondelle de mer à Saint-Pierre et Miquelon, le pétrel niche discrètement au Grand Colombier. Une équipe de l'Office français de la biodiversité (OFB) escalade les falaises pour en savoir plus sur cette espèce. Sa mission ressemble à une chasse au trésor : les volontaires doivent débusquer au fond du terrier les pétrels. Ces oiseaux sont les plus secrets du Grand Colombier. Annais Demagny, volontaire à l'OFB, raconte son expérience.
"Ce qui est assez fantastique avec cet oiseau c'est qu'on ne le voit jamais ! (...) C'est un oiseau qui est très très discret qui se relaie et qui revient souvent de nuit.", explique Bruno Letournel, responsable de l'Office français de la biodiversité. Ce petit oiseau nocturne est un grand voyageur. La population de pétrel au Grand Colombier est estimée à des centaines de milliers d'individus. Mais les études se font rares et l'oiseau reste donc mal connu.
Le reportage de Martine Briand et Jérôme Anger :
Cette mission de l'OFB se concentre sur cinquante nids. Le responsable de l'OFB donne des détails sur leur étude.
Si les pétrels sont nombreux, leur équilibre reste fragile : "C'est important de suivre ces populations, elles affichent un déclin dans toute l'amérique du nord et c'est probablement dû aux polluants, notamment le mercure", explique le responsable de l'OFB.
Quand on parle de biodiversité, le déclin d'une espèce dépend de plusieurs facteurs. Le discret et fragile pétrel garde donc son mystère. À la fin de l'été, les jeunes prendront leur envol pour parcourir des milliers de kilomètres, bravant les tempêtes de l'Atlantique.
"C'est vraiment très faible, mais il va venir mordiller le bout des doigts. Ça ne fait pas mal, même adultes, ils sont tout petits, ils font maximum 80 grammes ! C'est assez rigolo et assez émouvant, mais on ne va pas trop les embêter." - Annais Demagny, volontaire aide civique à l'OFB
"Un oiseau très très discret"
"Ce qui est assez fantastique avec cet oiseau c'est qu'on ne le voit jamais ! (...) C'est un oiseau qui est très très discret qui se relaie et qui revient souvent de nuit.", explique Bruno Letournel, responsable de l'Office français de la biodiversité. Ce petit oiseau nocturne est un grand voyageur. La population de pétrel au Grand Colombier est estimée à des centaines de milliers d'individus. Mais les études se font rares et l'oiseau reste donc mal connu.
Le reportage de Martine Briand et Jérôme Anger :
Cinquante nids étudiés
Cette mission de l'OFB se concentre sur cinquante nids. Le responsable de l'OFB donne des détails sur leur étude.
"Au fur et à mesure du suivi, qui a commencé en 2015, il y a des nids qui sont abandonnés et évidemment pour avoir un échantillon suffisant, on identifie quelques nids supplémentaires. Nous avons besoin d'un échantillon valable !" - Bruno Letournel, responsable de l'OFB
Un équilibre fragile
Si les pétrels sont nombreux, leur équilibre reste fragile : "C'est important de suivre ces populations, elles affichent un déclin dans toute l'amérique du nord et c'est probablement dû aux polluants, notamment le mercure", explique le responsable de l'OFB.
Quand on parle de biodiversité, le déclin d'une espèce dépend de plusieurs facteurs. Le discret et fragile pétrel garde donc son mystère. À la fin de l'été, les jeunes prendront leur envol pour parcourir des milliers de kilomètres, bravant les tempêtes de l'Atlantique.