"On angoisse" : La diaspora mahoraise plongée dans l'inquiétude après le passage du cyclone Chido

C'est sur les réseaux sociaux que Mariam Mohamed a découvert les images de l'hôpital de Mayotte dévasté. "Ça fait quand même un choc parce que j'ai passé 5 ans à Mayotte. J'ai travaillé trois ans au bloc opératoire, deux ans en réanimation (...) j'aurais jamais pu imaginer un tel désastre aujourd'hui", explique la cadre de santé du Centre hospitalier François Dunan. 

C'est pas évident, on angoisse. J'ai passé tout le week-end à attendre et envoyer pleins de messages. Je n'ai pas forcément eu de retour

Mariam Mohamed, cadre de santé au CHFD

Si Mariam Mohamed a pu échanger rapidement avec ses anciens collègues, comme beaucoup de membres de la diaspora elle reste sans nouvelles d'une partie de ses proches, les réseaux de communication étant presque tous coupés dans l'archipel de l'océan Indien. "La famille la plus proche est actuellement en métropole. J'ai quelques cousins qui sont sur Mayotte. C'est pas évident, on angoisse (...) On n'a pas le choix que de patienter. ", confie-t-elle. Contactée par la réserve sanitaire, Mariam Mohamed pense répondre à cet élan de solidarité et aller apporter son aide à Mayotte. 

Hachime Saïd et Jérôme Anger se sont entretenus avec Mariam Mohamed :