Annick Girardin en visite officielle dans son archipel a ouvert le premier atelier des Assises des Outre-mer à Saint-Pierre. Il portait sur le financement de l’économie de l’archipel et a permis aux entrepreneurs de faire part de leurs attentes.
Animer un atelier est chose périlleuse. Dans ce domaine, la ministre des Outre-mer qui a une longue pratique des camps de jeunesse semble avoir une certaine maîtrise de l’exercice. Lors de ce premier atelier à Saint-Pierre sur le financement de l’économie locale, Annick Girardin a réussi à délier les langues.
"Les choses sont devenues plus compliquées qu’elles ne l’étaient dans le passé, estime Yann Le Bollocq. La réponse aujourd’hui devrait être davantage de simplification". "L’accès à un service bancaire normal, c’est lourd, c’est long, ajoute-t-il. Il faut être très très motivé.
Il y a trop de procédures administratives trop complexes, déplore encore Yann Le Bollocq pour qui les déclarations de douane relèvent du "casse-tête chinois". Regardez ce témoignage de Yann Le Bollocq au micro de SPM 1ère :
Robert Hardy, Directeur général de la société Hardy participe, lui aussi, à ce premier atelier des Assises des Outre-mer à Saint-Pierre. Il déplore le fonctionnement actuel du système bancaire à Saint-Pierre et Miquelon. "Aujourd’hui, les petites entreprises ont beaucoup de mal à obtenir des crédits notamment dans le BTP. Or localement, beaucoup de gens font construire des maisons. Nous, cela fait des années que nous travaillons avec des banques métropolitaines", ajoute l’entrepreneur.
Concernant la méthode des Assises, l’entrepreneur estime qu’il est trop tôt pour donner son avis. "On verra à la fin, mais c’est une bonne chose de demander leurs avis aux personnes du secteur privé et pas seulement aux administratifs". Toutefois, Roger Hardy ajoute que "cela ne sert à rien de s’époumoner si le pouvoir politique (NDLR : la collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon) ne prend pas de décisions ensuite".
►Les photos de ce premier atelier à Saint-Pierre :
"Une bonne idée"
Les entrepreneurs locaux ont tour à tour fait part de leurs attentes, de leurs espoirs. Yann Le Bollocq qui a longtemps travaillé au Canada vient de monter un concept store à Saint-Pierre. Ce commerçant estime que la tenue des Assises est "une bonne idée"."Les choses sont devenues plus compliquées qu’elles ne l’étaient dans le passé, estime Yann Le Bollocq. La réponse aujourd’hui devrait être davantage de simplification". "L’accès à un service bancaire normal, c’est lourd, c’est long, ajoute-t-il. Il faut être très très motivé.
Il y a trop de procédures administratives trop complexes, déplore encore Yann Le Bollocq pour qui les déclarations de douane relèvent du "casse-tête chinois". Regardez ce témoignage de Yann Le Bollocq au micro de SPM 1ère :
Système bancaire
Robert Hardy, Directeur général de la société Hardy participe, lui aussi, à ce premier atelier des Assises des Outre-mer à Saint-Pierre. Il déplore le fonctionnement actuel du système bancaire à Saint-Pierre et Miquelon. "Aujourd’hui, les petites entreprises ont beaucoup de mal à obtenir des crédits notamment dans le BTP. Or localement, beaucoup de gens font construire des maisons. Nous, cela fait des années que nous travaillons avec des banques métropolitaines", ajoute l’entrepreneur.
Pas de discours sur la méthode
Concernant la méthode des Assises, l’entrepreneur estime qu’il est trop tôt pour donner son avis. "On verra à la fin, mais c’est une bonne chose de demander leurs avis aux personnes du secteur privé et pas seulement aux administratifs". Toutefois, Roger Hardy ajoute que "cela ne sert à rien de s’époumoner si le pouvoir politique (NDLR : la collectivité territoriale de Saint-Pierre et Miquelon) ne prend pas de décisions ensuite". Faire revenir les jeunes
Le président du MEDEF, Roger Hélène s’est fait entendre à plusieurs reprises lors de ce premier atelier des Assises des Outre-mer. Pour lui, il faut agir pour faire revenir les jeunes dans leur archipel. "Saint-Pierre et Miquelon a toujours vécu de la mer. Il faut faire le développement par le port, par la pêche. Nous sommes un territoire français en Amérique du nord, nous avons des avantages… Il y a de l’avenir sur le territoire". Regardez ci-dessous Roger Hélène :►Les photos de ce premier atelier à Saint-Pierre :