Des travaux d'envergure ont eu lieu dans le bâtiment des Nouvelles Pêcheries, à Saint-Pierre, pour accueillir un atelier de transformation du concombre de mer. Il s'agit d'un partenariat entre le groupe Pêcheurs du Nord et l'entreprise canadienne Ocean Pride.
Le bâtiment des Nouvelles Pêcheries, à Saint-Pierre, n'était plus utilisé depuis plus de 8 ans. Grâce aux investissements réalisés, il sera de nouveau opérationnel d'ici une dizaine de jours. Au total, près d'1,3 million d'euros - des fonds privés uniquement - ont été injectés. Le groupe Pêcheurs du Nord, désormais contrôlé majoritairement par la société Le Garrec, s'est associé pour l'occasion avec les pêcheries Ocean Pride, basées en Nouvelle-Ecosse.
L'idée est de se concentrer pendant la période propice, c'est-à-dire de juillet à septembre, sur le concombre de mer. Il sera éviscéré, préparé et surgelé pour subir une deuxième transformation au Canada. "Avec le quota de Saint-Pierre, nous pourrions potentiellement doubler notre approvisionnement", explique Jules LeBlanc. Le président d'Ocean Pride ne s'est pas contenté d'investir dans ce projet. Il s'est aussi chargé de l'accompagnement technique.
Ce partenariat réjouit aussi Julie Oliver. "Nous appuyons les entreprises des régions francophones et acadiennes en Nouvelle-Ecosse", explique la directrice générale du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Ecosse qui a fait le déplacement pour l'inauguration de ce nouvel atelier. Et d'ajouter : "La mission exploratoire et les discussions menées avec Saint-Pierre depuis 4 ans ont fini par porter leurs fruits. Pour nous, la signature de cette entente est une grande réussite."
A terme, cet atelier pourrait également être utilisé pour d'autres espèces, grâce notamment à sa forte capacité de surgélation. Il pourrait, par exemple, devenir un outil complémentaire à l'usine de Miquelon si le volume des débarques augmentait. Pour le moment, le directeur général du groupe, Tony Hélène, déclare vouloir se concentrer d'abord sur le concombre. Ce projet devrait permettre d'embaucher une quinzaine de personnes pendant 3 mois.
Patrick Caillet et Alain Rebmann ont visité ce nouvel atelier.
L'idée est de se concentrer pendant la période propice, c'est-à-dire de juillet à septembre, sur le concombre de mer. Il sera éviscéré, préparé et surgelé pour subir une deuxième transformation au Canada. "Avec le quota de Saint-Pierre, nous pourrions potentiellement doubler notre approvisionnement", explique Jules LeBlanc. Le président d'Ocean Pride ne s'est pas contenté d'investir dans ce projet. Il s'est aussi chargé de l'accompagnement technique.
Ce partenariat réjouit aussi Julie Oliver. "Nous appuyons les entreprises des régions francophones et acadiennes en Nouvelle-Ecosse", explique la directrice générale du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Ecosse qui a fait le déplacement pour l'inauguration de ce nouvel atelier. Et d'ajouter : "La mission exploratoire et les discussions menées avec Saint-Pierre depuis 4 ans ont fini par porter leurs fruits. Pour nous, la signature de cette entente est une grande réussite."
Une diversification envisagée
Cette année, la société Pêcheurs du Nord espère traiter 800 tonnes de concombre, soit environ 400 tonnes de produits finis.A terme, cet atelier pourrait également être utilisé pour d'autres espèces, grâce notamment à sa forte capacité de surgélation. Il pourrait, par exemple, devenir un outil complémentaire à l'usine de Miquelon si le volume des débarques augmentait. Pour le moment, le directeur général du groupe, Tony Hélène, déclare vouloir se concentrer d'abord sur le concombre. Ce projet devrait permettre d'embaucher une quinzaine de personnes pendant 3 mois.
Patrick Caillet et Alain Rebmann ont visité ce nouvel atelier.